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Cinéma

[Reportage] Gérardmer 2012 : Qu’y avait-il d’autre au festival ?

Si on s’accorde pour dire que généralement l’essentiel se déroule durant le week-end, les trois premiers jours ne sont pas pour autant en reste car ils comportent eux aussi leur lot de grands films et d’événements ! Alors, à côté de quoi sommes-nous passé ? Focus !

La première chose qui nous viendrait à l’esprit, c’est la liste des films en compétition. Ils étaient au nombre de huit cette année, on en a vu quatre dont le grand prix, Babycall. Mais quelles sont donc ces quatre titres qui nous ont échappé ? Il s’agit de The Cat (corée), La maison des ombres (Royaume-Unis), Pastorela (Mexique) et Hell (Allemand).
The Cat a eu de très mauvais échos et semble avoir déçu un public qui attendait autre chose qu’une redite du mythe du fantôme asiatique aux longs cheveux sales surtout que l’édition précédente avait présenté des titres novateurs et marquants provenant de la Corée (J’ai rencontré le diable et Bedevilled -Blood Island –). Ce ne sera donc pas de nouveau l’année de la consécration pour le pays du matin calme.
Pastorela divise. Entre comédie à l’humour décalé et irrévérencieux, et fantastique boiteux, le film d’Emilio Portes jonglerait de loin avec le style d’Alex De La Iglesia (Un crime farpait). Raté pour certains, succulent pour d’autres, Pastorela ne connait pas encore de date de sortie chez nous que ce soit en salle ou en vidéo. Il faudra patienter pour en savoir davantage ou certainement lorgner du côté du BIFFF.
Hell du germanique Tim Fehlbaum présente une histoire de cannibale dans un univers apocalyptique. Film de survie à la shaky cam, Hell ne semble pas avoir convaincu grand monde par son manque d’originalité. Une sortie en salle est en vue, mais aucune date n’est précisée pour le moment.
Enfin notre plus grand regret sera certainement La maison des ombres. Pourquoi ? Tout simplement parce que le film de l’anglais Nick Murphy quitte le festival couronné de trois récompenses : le prix du jury, le prix du jury jeunes de la région Lorraine et le prix Syfy. Peut-être pas une claque, mais le film est certainement un bon divertissement sur une maison hantée. On ignore encore la date de sortie mais il faudra surveiller ce titre de près.

Il y a un petit air de d’Orphelinat dans cette Maison des ombres…

 

Et du côté des films hors compétition ?
On y retrouve un peu de tout, et surtout des titres qui avaient déjà circulé dans d’autres festivals tel que L’Etrange Festival. Parmi eux, du bon et du moins bon évidemment. Norvegian Ninja, The Theatre Bizarre, Underwater Love a Pink Musical, The Woman et Beyond the Black Rainbow sortent des vieux cartons, mais The Woman aura encore su convaincre du monde malgré la dureté de son propos et la polémique de sa prétendue misogynie. On n’oubliera pas Twixt, le film d’ouverture de Francis Ford Coppola prévu au cinéma le 11 avril, qui aura déçu pas mal de festivaliers qui avaient de grosses attentes vis à vis d’un tel réalisateur.

Il fut une époque lointaine où Val Kilmer était Batman… (Twixt)

 

La sélection « Extrême » réservait elle-aussi son lot de surprise avec le très engageant The Incident qui aura bien stimulé les festivaliers. On notera la présence de Choose et The Mother’s Day qui… en revanche, ressemblent plus à des titres DTV qu’au fleuron du cinéma à sensation forte.

D’après les bruits qui courent, l’une des meilleures surprises de ce festival se cacherait dans la sélection « Extrême » : The Incident !

 

La session des courts-métrages nous a également échappé mais les premiers bruits qui nous parviennent sont loin d’être enthousiastes. Une année mitigée pour cette série de petits films qui aura pas mal ennuyé son public. Un seul titre s’en serait démarqué et porte le titre de L’attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l’espace. On n’y était pas, mais ce titre fait vraiment rêver !

L’attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l’espace… un titre qui se passe de commentaire…

 

On a un peu délaissé l’effet people du festival, pour nous concentrer sur Xavier Gens (The Divide) mais il faut avouer que la fournée 2012 est légèrement moins tape à l’oeil que celle de l’année dernière. Enki Bilal se démarque bien mais ses comparses sont un peu étrangers à ce type de cinéma, Agnès Merlet mise à part. Du côté des invités concernant la présentation des films, le festival semble avoir été beaucoup plus timide cette année. Ça nous a donc complètement échappé.

Reste que notre plus grand regret vient quand même du côté de Ron Perlman, dont l’hommage était très attendu. Malheureusement (et curieusement), il a eu lieu le jeudi 26 janvier… en pleine semaine donc… En plus de passer à côté de Perlman, c’était manquer Jean-Jacque Annaud et Jean-Pierre Jeunet qui venaient partager des anecdotes autour de notre Hellboy qui, selon ses mots, voulaient percer dans la comédie. Son physique ne s’y prêtant pas, c’est dans le cinéma que l’on connait qu’il y gagne ses galons. On y apprendrait aussi que Ron Perlman s’attaquerait bientôt à la réalisation mais on  n’en sait pas plus pour le moment.

Ron Perlman fait de la comédie !

 

En privilégiant les films durant le week-end, on a aussi zappé les petites expositions et animations qui ont eu lieu dans les quatre coins de la ville. La MCL présentait des expos BD (Eins et Aalehx), l’espace tilleul ne se situe plus sous un chapiteau mais investi un étage de la médiathèque, non loin du coin des auteurs de romans. On y retrouvait des coins boutiques de jeux de rôles, un stand dédié au festival, un coin maquillage et surtout une zone réservée à des bornes Xbox 360 pour présenter The Darkness 2.

The Darkness II s’est trouvé un petit coin dans la vallée des Vosges.

 

Deux jours sur cinq… il évidemment difficile de tout parcourir, mais généralement, l’essentiel de l’événement converge sur le week-end. Pas de gros remords en somme, sauf la partie concernant Ron Perlman

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Tags : fantastiquefestivalGérardmerRon Perlman
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