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Aujourd’hui sort en DVD et Blu-Ray le film d’animation de Disney Les Mondes de Ralph. Véritable ode aux jeux vidéo pour certains, arnaque et publicité mensongère pour d’autres, le film a quelque peu divisé les gamers à sa sortie…

 

Tout commence très bien. Le menu du DVD, avec sa musique 8-bit nous ramène à l’époque des premiers jeux sur Nintendo Nes, de même que le design du menu (et le jeu Fix It Felix lui-même), à mi-chemin entre Rampage et Donkey Kong.

Un menu soigné comme on les aime
Un menu soigné comme on les aime

 

Dans ce menu, peu de choix : quelques bandes-annonces des productions Disney, le choix des langues ET le court-métrage  Paperman, oscar du meilleur court-métrage d’animation, petite parenthèse poétique dans laquelle, après une brève rencontre sur un quai de gare, un jeune homme tente d’attirer l’attention d’une jeune femme dans le New York des années 1950.

Réalisé par John Khars, un animateur de chez Pixar, Paperman associe de l’animation par ordinateur et du dessin traditionnel à la main, dans un style minimaliste et en noir et blanc, tout l’opposé du film qui suit !

Les Mondes de Ralph, quant à lui, met en scène Ralph le héros mal aimé d’un jeu des années 80 dans une salle d’arcade. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous… Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous… Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?

Ralph, un méchant gentil, quoi qu'en dise les gens !
Ralph, un méchant gentil, quoi qu’en disent les gens !

 

L’histoire est très proche de celle de Toy Story, puisqu’elle s’attarde sur ce que font les jeux vidéos une fois la salle d’arcade fermée, ainsi que sur la question des jeux délaissés car obsolètes. La thématique principale est des plus classiques : le méchant coincé dans son rôle de méchant, en quête de rédemption, et qui rappelle par ailleurs le personnage de Shrek ou celui de Sully de Monstres & Cie.

Le début du film est assez génial et jubilatoire, avec de nombreuses apparitions ou évocations des héros de notre enfance. La réunion des méchants anonymes avec Bowser, Zangief, et tous les autres qui tentent d’assumer leur condition de méchant est très bien trouvée. Le point de rencontre des personnages façon hall de gare donne lieu à une multitude de caméos, de clins d’oeils et de références plus ou moins cachées à divers jeux vidéo.

 

Les méchants anonymes, tout un programme !
Les méchants anonymes, tout un programme !

 

Les graphismes, et la fluidité des images sont remarquables et les différents univers sont très bien réalisés. On passe sans problème d’un jeu rétro pixelisé à une sorte de Halo pour finir sur un circuit qui ressemble fort à un niveau de Mario Kart sur DS.

Le doublage en VO est excellent : John C. Reilly (Numéro 9, Dark Water) est la voix de Ralph, tandis que Sarah Silverman (Rent, Funny People) prête la sienne à la salle gosse Vanellope ; Jack McBrayer (30 Rock) prête sa voix à Felix et enfin, last but not least, Jane Lynch (Glee) interprète un personnage taillé pour elle avec Calhoun.

Le générique final est un petit bijou à regarder jusqu’à la fin, qui donnera certainement envie aux plus retro (vieux?) d’entre nous de ressortir leurs vieilles consoles Nintendo et Sega…

Un monde qui ressemble à s'y méprendre à un niveau de Mario Kart...
Sugar Rush, un jeu qui ressemble à s’y méprendre à un niveau de Mario Kart…

 

On regrette cependant que les trois quarts de l’action se passent dans Sugar Rush, dont les couleurs pastel peuvent provoquer une petite overdose… A la frustration de ne pas découvrir plus d’univers dans les différents jeux, s’ajoute aussi la déception de juste entrapercevoir certains personnages de jeux vidéo pourtant mis en avant sur les affiches…

L’humour parfois au ras des pâquerettes nous rappelle que Disney s’adresse aussi aux tout-petits et Les Mondes de Ralph pêche quelque peu en tentant de satisfaire tout le monde… S’il a pu en décevoir certains, le film reste cependant un plaisir pour les gamers et retro-gamers qui retrouveront, pardon pour ce cliché, leur âme d’enfant dans les sonorités 8-bit et les pixels des Mondes de Ralph.

 

 

Tags : disneydvdLes Mondes de RalphPixarWreck it Ra
Marie

Gentle Geek Marie

POUET

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