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A moins d’avoir passé les 6 derniers mois dans une grotte, vous avez forcément entendu parler de Defiance, que ce soit de la série télévisée ou du jeu vidéo : car ce sont bien deux médiums différents qui sont concernés par cet univers cross-médias particulièrement prometteur. Disponible depuis le 2 avril dernier, Defiance, le jeu, est un MMOARPG développé par Trion et reposant sur le principe du buy-to-play – on achète le jeu qui n’a pas d’abonnement. Il sera suivi, dès le 16 avril prochain, de la série télévisée du même nom, qui débutera sur la chaîne SyFy. En attendant de pouvoir vous parler de la série, nous vous proposons de découvrir le jeu vidéo.

Dans un futur proche, des extraterrestres appelés les Votans arrivent près de la Terre dans l’espoir de pouvoir s’y installer. Leur système solaire a été détruit et ils n’ont pas d’autre choix que notre planète. Restés en orbite pendant six ans de négociations infructueuses avec les gouvernements terriens et leurs réserves presque épuisées, les Votans déclarent la guerre aux humains. Cette guerre va faire beaucoup de dégâts sur les vaisseaux de terraformation Votans, entraînant une transformation radicale de la planète devenant dangereuse autant pour les humains que pour leurs ennemis. Après trente ans de guerre, le monde a changé, humains et Votans apprennent à cohabiter…

Defiance
Irisa et Josh Nolan, pour vous servir (façon de parler) !

 

Le pitch de Defiance, le jeu, convient également à Defiance, la série : les deux médiums sont destinés à interagir l’un par rapport à l’autre tout au long de la « saison », avec des événements se déroulant dans les deux, ou bien se répercutant dans l’un et l’autre. Cette partie de l’expérience n’est cependant pas encore accessible, dans la mesure où la série n’est pas encore diffusée sur la chaîne SyFy : Trion et le network, qui co-produit la franchise, ont en effet lancé le jeu deux semaines avant la série pour permettre aux joueurs de s’approprier l’univers. Conséquence : la série, dont les 14 minutes du pilote sont déjà visibles sur la Toile, débute quelques jours après les premiers événements du jeu.

Une immersion immédiate

Testé dans sa version PC, Defiance a le mérite de tourner sur des configurations relativement modestes, s’ouvrant ainsi à une large communauté de joueurs. En contrepartie, le titre n’est pas, graphiquement, le plus beau de sa génération et même si un effort a été fait du côté des personnages et des environnements, globalement réussis, il manque ce petit quelque chose qui serait susceptible de donner une claque au joueur. Mais comme ce qu’on perd en précision esthétique, on le gagne en rapidité de chargement et en fluidité, on se dit rapidement qu’il vaut mieux ça qu’un titre mal optimisé aux chargements interminables qui brisent l’immersion – j’avoue penser à Star Wars: the Old Republic, aussi surnommé « le surchauffeur de carte graphique », en disant ça…

Defiance
Bien qu’on reconnaisse facilement l’acteur Grant Bowler, on ne peut nier que les textures sont à la ramasse.

 

Bref, en parlant d’immersion, cette dernière s’avère plutôt soignée : avant même de pouvoir créer son personnage, on entre dans l’univers et on a une idée du contexte dans lequel les événements vont se dérouler : dans l’intro, on découvre un vaisseau qui s’approche d’une Terre désolée, pour participer à une mission de récupération de matériaux sensibles dans ce qui fut auparavant la baie de San Francisco. La mission, si elle est gérée par des militaires, est sous la houlette de Karl Von Bach, patron peu amène de Von Bach Industries, une entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies. Et le joueur dans tout ça ? Eh bien il s’agit d’un Pillarche, qui s’est fait recruter par VBI pour participer à la mission. Cette dernière commence d’ailleurs plutôt mal puisque le vaisseau est attaqué et ses passagers sont évacuées via des capsules de secours qui finissent dispersées dans une zone sinitrée… et c’est là que l’aventure commence.

La très bonne idée de Defiance est d’introduire dès les premiers instants Irisa et  Nolan, les deux personnages principaux de la série télévisée. Ils sont plutôt bien modélisés et donc facilement reconnaissables par n’importe quel joueur qui aura ne serait-ce que regardé au dos de la jaquette du jeu. Quelques mots échangés avec le personnage joueur et bim, le petit groupe est séparé : on imagine alors qu’Irisa et Nolan vont évoluer de leur côté vers une intrigue qui dirigera la série télé. Le joueur, lui, se retrouve en terrain hostile avec ses compagnons de fortune, à savoir les autres adeptes du titre.

Une personnalisation limitée

Point de départ de tout bon MMO qui se respecte – et même de ceux qui ne se respectent pas, d’ailleurs – la création de personnage dans Defiance est quelque peu frustrante : tout d’abord, seules deux races sont proposées, à savoir les humains et les irathient – la race d’Irisa – et quatre classes qui influencent notamment les armes de départ à disposition du personnage, et son look de base : le survivant débute avec un fusil sniper, le paria avec un fusil à pompe, le mécanicien avec une mitrailleuse, et le vétéran avec un fusil d’assaut. Les combinaisons sont donc assez limitées par défaut, alors que SyFy et Trion promettent une multitude de races aliens dans l’univers de Defiance. Il faut néanmoins préciser, mais on y reviendra plus en détail, que le Season Pass disponible pour le jeu inclut une nouvelle race extraterrestre dont il sera possible de disposer plus tard dans le jeu.

Defiance
Le visage est la seule chose que l’on peut vraiment personnaliser.

 

Pour ce qui est du physique du personnage, là encore, le choix est limité : sa tenue de base dépend de sa classe, et les seuls éléments personnables sont son sexe et son visage. Les yeux, le nez, les sourcils, la coiffure, la couleur des cheveux, éventuellement un tatouage ou une cicatrice… chaque paramètre peut être choisi dans une collection de 8 ou 10 éléments pour tenter de se créer un personnage à soi. Impossible de calibrer la taille ou la corpulence du personnage : du coup, pour peu que ce dernier revête un couvre-chef dans les premières heures du jeu, il croisera forcément quelques clones, au moins le temps de se composer un stuff plus personnalisé.

 Une maniabilité aisée…

La prise en main du titre est simple, tout du moins du point de vue maniabilité : Action RPG oblige, pas de tours dans les combats qui sont totalement en temps réel. On tire en même temps que l’ennemi, et on peut se retrouver rapidement au cœur d’échanges de tirs aussi nourris que dynamiques. Les quêtes permettent également souvent de s’essayer à la furtivité en esquivant les ennemis, ou encore de s’installer en hauteur pour dégommer à distance à l’aide d’un fusil sniper, pour les joueurs qui choisiront la classe Survivant. Ceci étant, on ne peut pas parler ici de challenge, dans la mesure où l’intelligence artificielle n’est pas vraiment la plus poussée qu’on ait vu ces derniers temps… le plus dangereux étant probablement les repop rapides, qui sont particulièrement accentués dans les zones où il y a peu de joueurs – et on ne peut pas dire que ça se bouscule vraiment actuellement.

Defiance
Les environnements sont réussis, dans être esthétiquement éblouissants.

 

Sorti simultanément sur PC et consoles, Defiance est aussi accessible au clavier qu’à la manette : en effet, l’aspect ARPG l’affranchit des barres de pouvoirs à rallonge. Ici, un seul pouvoir est activable à la fois, et se complète par des Atouts qu’il est possible de débloquer au fur et à mesure de l’évolution dans le jeu. Pas de barre d’XP « traditionnelle » non plus : tout marche à l’EGO (Enviro Gardien Online), une IA d’origine alien implantée dans chaque Pillarche. Non seulement elle le guide dans les quêtes et lui fourni d’importantes infos, mais elle fait également office d’interface et de gestionnaire d’évolution des compétences. Il est possible de gonfler son EGO en réalisant des missions, principales et secondaires, mais également en réussissant des défis, en jouant en coop avec d’autres joueurs ou, au contraire, en les poutrant en PVP. Bien évidemment, on peut se concentrer sur un ou deux éléments pour avancer, mais en goûtant à tout, l’EGO évolue plus vite, et le personnage gagne rapidement en puissance.

… mais des soucis d’interface et d’indications

L’interface du jeu est… comment dire… tentaculaire ? Elle est composée de nombreuses pages qui contiennent des sous-menus, permettant de choisir des compétences et d’en acheter, de modifier ses armes ou encore de gérer son équipement et son inventaire. Concrètement, il faut l’admettre : cette partie du jeu est bien plus complexe qu’elle ne le devrait. A ce constat s’ajoute le fait que le jeu s’avère assez peu didactique, et ne met pas en avant de manière assez évidente des infos-bulles permettant de cerner les subtilités de la montée en niveau ou de la gestion des armes, pour ne citer que ça.

Defiance
Ca a l’air sympa, comme ça… mais ce n’est qu’un menu parmi d’autres.

 

Donc pour comprendre comment marchent les choses dans Defiance, il n’y a pas 36 solutions : se rapporter à l’aide, qui permet de cerner bien des subtilités du titre. Evidemment, devoir se trouver un coin tranquille à l’abri des vilains qui prennent un malin plaisir à nous canarder, tout ça pour comprendre à quoi sert tel ou tel élément, ça casse un peu l’immersion. Clairement, le jeu devra faire un effort pour améliorer ce point.

Un monde très vaste et des missions dans tous les sens

Passé le cap de l’initiation en roue libre, Defiance dévoile petit à petit son univers et les différentes voies qui s’ouvrent au joueur. Clairement, c’est du côté de son univers et des directions scénaristiques que le titre a le plus de chance de se démarquer de la concurrence sur la durée.

Un petit mot sur la map, tout d’abord : la zone proposée dès le départ est particulièrement vaste et, même si les décors varient assez peu, on distingue de nombreuses petites zones qui « vivent » indépendamment les unes des autres. L’un des atouts du titre, c’est de ne pas être instancié : ainsi, aucun temps de chargement ne vient casser la dynamique, et même les cinématiques s’affichent sans temps mort. Le tout étant savamment mis en scène, l’expérience est plutôt agréable sur ce point.  Quant à la circulation sur cette vaste map, elle se fait à l’aide d’un véhicule que le joueur récupère après moins d’une heure de jeu : le modèle de base est donné et peut être utilisé gratuitement n’importe quand. Il est ensuite possible d’en acquérir d’autres, plus rapides et perfectionnés, avec les crédits trouvés dans le jeu.

Defiance
La carte permet d’avoir un vaste aperçu des missions et des événements dynamiques.

 

Du côté des quêtes, ou plutôt des missions, il y en a pour tous les goûts : hors histoire, on trouve des défis classés qui permettent de se mesurer aux autres joueurs – courses de véhicules, carnages chronométrés – et des petites missions secondaires qui se débloquent au fur et à mesure de l’évolution de l’EGO. Pour ce qui est des missions principales, il y en a de deux catégories : d’un côté, les « missions parallèles », qui concernent l’implication du joueur en tant que Pillarche au service de Von Bach Industries. De l’autre, les « missions épisodiques » permettent quant à elles de faire équipe avec  Irisa et  Nolan au coeur d’un arc scénaristique indépendant, lié à la série télévisée. Ces missions sont limitées dans le temps : par exemple, les premières missions épisodiques proposées au lancement du jeu sont disponibles dans une fenêtre de 2 semaines : une fois le pilote diffusé, elles ne seront plus jouables, car les deux personnages du programme ne seront plus à l’endroit où ils sont actuellement.

Dans ces missions, tout du moins au début de l’aventure, il n’est pas rare d’être accompagné par des PNJ qui, malgré leur force de frappe réduite, constitue un backup qui dynamise les combats. Malgré certaines confrontations difficiles, on se passe donc facilement de l’aide d’autres joueurs, ce qui est un peu paradoxal compte tenu de la nature du jeu. Néanmoins, il faut tout de même préciser que les joueurs peuvent s’aider les uns les autres sans forcément grouper mais en bénéficiant tout de même des bonus de mission : une situation appréciable qui pousse à s’arrêter lorsqu’on aperçoit un conflit.

La magie des événements dynamiques

Defiance propose, à l’instar d’autres MMO comme Guild Wars 2, des événements dynamiques qui apparaissent çà et là sur la map. Outre les missions liées à un succès – les fameuses « Poursuites » qui s’affichent de manière scriptée quand on passe dans une zone précise, on distingue deux types d’événements dynamiques aléatoires : les retombées d’arches et les guerres de l’ombre.

Les premiers sont des missions facultatives et coopératives : les arches sont des vestiges de vaisseaux votants, une race extraterrestre technologiquement avancée. Ces vaisseaux s’écrasent aléatoirement telles des météorites sur la map, et il faut alors aller faire le ménage dans la zone pour en extraire les précieux ressources : le souci, c’est que les ennemis sont en nombre et il est impossible d’en venir à bout seul. C’est pourquoi les Pillarches se regroupent pour venir à bout des ennemis et récupérer leur part de gâteau.

Defiance
A la croisée des chemins, on trouve souvent de quoi s’occuper sans chercher.

 

Là encore, pas besoin de créer un groupe : à partir du moment où on entre dans la zone et qu’on prend part au combat, on est assuré d’être récompensé à la hauteur de son investissement. Bien évidemment, plus on fait de dégâts et plus on aide les autres joueurs, et pour l’EGO et les loots seront conséquents.

Pour ce qui est guerres de l’ombre, c’est une dynamique similaire, exception faite qu’on joue en équipe contre d’autres joueurs : ces contrats de mercenaires permettent en effet de rejoindre une sorte d’arène de PVP. Ces affrontements permettent de gagner des crédits de la société militaire privée ÉCHELON, permettant d’acheter du matériel, mais aussi de gagner en réputation.

Quid de l’argent réel ?

Comme expliqué en préambule, Defiance est, à l’instar de Guild Wars 2 ou de The Secret World depuis peu, un Buy-to-play : on l’achète pour y jouer à volonté, sans abonnement. Malgré tout, il est possible de mettre la main à la poche in game de différentes façons.

En effet, dans le jeu, il y a deux types d’argent : les Scrips, que l’on ramasse en tuant les ennemis ou en terminant une mission, et les Crédits, qui s’achètent via le site de Defiance, avec du vrai argent. 500 Crédits coûtent 6€, 2300 en valent 24€ et 6500 vous demanderons de débourser 60€. Des sommes rondelettes qui vous permettrons notamment d’accéder à des bonus d’XP et autres boosts, mais également d’acheter des objets à fort potentiel, tels de des coffres, plus vite que via la méthode traditionnelle de farming.

Defiance
Sortir la carte de crédits permet d’accéder plus vite à des récompenses intéressantes.

 

Le jeu a néanmoins la décence de ne pas coller une cash-shop clinquante sous le nez du joueur,  qui n’a clairement pas besoin de sortir ses Crédits pour profiter du jeu. Par contre, ce n’est pas la seule manne financière sur laquelle le titre semble compter, et la seconde option est aujourd’hui source d’interrogation.

Quel contenu pour le Season Pass ?

Trion a en effet annoncé tardivement (comprenez début mars) que Defiance proposerait un Season Pass : ce dernier est disponible depuis le lancement du jeu, au prix de 29,99 euros. Un tarif conséquent pour un jeu commercialisé entre 50 et 60 euros suivant le support : généralement, les B2P et autres F2P attendent un peu avant de faire raquer les joueurs avec du contenu supplémentaire, mais le studio entre directement dans le vif du sujet.

Que contient donc le Season Pass ? « une nouvelle espèce extraterrestre, des armes et des véhicules inédits, de nombreuses missions et récompenses » explique le site officiel, qui ajoute quelques bonus esthétiques en plus. Les différents packs seront disponibles à l’unité à 8 euros pièces, ce qui sous-entend qu’acheter directement le Season Pass entraîne une substantielle économie.

Mais qu’est-on en droit d’attendre des fameuses missions qui y seront proposées ? Est-ce que, dans un élan de machiavélisme  Trion et SyFy auraient pu décidé de proposer le contenu « épisodique » uniquement à travers de packs payants ? Clairement, cette possibilité n’est pas à écarter : elle signifierait ni plus ni moins que le joueur devra passer à la caisse pour expérimenter pleinement les interactions entre le jeu et la série télévisée. S’il s’agit pour l’heure de pures spéculations, des indices ne trompent pas : la possibilité de calquer la saison du show sur le concept du Season Pass, la dimension épisodique qui semble parfaitement adaptée à une livraison sous forme de packs de missions, l’aspect facultatif de cette trame narratif… bref, il faudra attendre que Trion en dise plus, mais on espère quand même se tromper !

Defiance
En voiture Simone ! ©Aurigabi

 

En conclusion, Defiance vaut-il le coup ? Loin d’être le MMORPG du siècle, le titre se défend plutôt bien et s’avère agréable à prendre en main, et suffisamment immersif pour qu’on puisse y enchaîner missions et balades dans les différentes zones. L’aspect coopératif est bien rendu, de même que la dimension PVP, qui reste facultative. Bref, on passe de bons moments au cœur du jeu.

Reste qu’à un prix compris entre 50 et 60 euros pour une version standard sur PC, X360 et PS3, le titre n’offre tout de même que le minimum syndical en terme de contenu véritablement qualitatif et à moins de jouer en groupe et de traquer des arches à longueur de temps, les missions deviennent assez vite répétitives. L’annonce immédiate d’un Season Pass au contenu flou et au prix très élevé – 30 euros, plus de 50% du prix du jeu de base – gonfle potentiellement la note d’un titre dont on ne sait pas s’il tiendra le coup sur la durée. Clairement, mieux vaut ne pas se jeter tout de suite sur Defiance et d’attendre de voir comment la franchise va se développer avec l’arrivée de la série télévisée le 16 avril prochain sur SyFy. Là, on pourra vraiment juger du potentiel de cet univers aujourd’hui intriguant à défaut d’être totalement séduisant.

Tags : DefiancemmorpgSyFyTrion Worlds
Audrey

Gentle Geek Audrey

Co-fondatrice et rédac’chef de GentleGeek, je suis journaliste le jour et blogueuse la nuit – les deux ne sont pas incompatibles, non non. J’aime le cinéma, les jeux vidéo, les comics et les chats. C’est déjà pas mal !

4 commentaires

  1. Le test est intéressant, mais comme beaucoup d’autres, arrêtez de dire que le jeu est à 50/60 euros bon sang… il est trouvable sur énormément de site entre 25 et 30 euros….

  2. Un très bon test plus objectif que sur bien d’autres sites !… Je te rejoins dans ton avis en général (les menus sont vraiment loin d’être réussi) mais j’aurai un petit bémol. Certes l’IA est très faible au début du jeu mais au fur et à mesure de la progression d’EGO, les choses se corsent. En effet, je viens de passer l’EGO 250 et crois moi, c’est bien autre chose, autant que par leurs nombres, leurs résistances mais surtout leurs réactions, ils savent viser et esquiver. Si on est un peu trop à découvert, c’est le OS. Pour l’info, on peut monter EGO jusqu’à 5000 apparemment ! En tout cas, si on s’investi et on ne passe pas toutes les cinématiques comme un barbare, l’histoire est passionnante, j’ai hâte de voir le résultat de la série !

  3. Merci pour la précision Valentin :)
    Je pense que lorsque la série aura débuté, je ferais un ajout – mise à jour ou autre article – pour parler un peu de l’évolution du jeu par rapport à ça… du coup, ça sera également l’occasion de mesurer la progression de l’IA et du challenge proposé par le jeu, ainsi que de l’histoire qui a un bon potentiel en effet !
    Je pense que Defiance peut vraiment se distinguer sur la durée et le côté cross-média devrait bien aider pour ça. Je suis très curieuse de voir comment cet univers va évoluer.

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