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Diffusées à partir de novembre dernier sur youtube sous forme de minisodes, puis sous forme de film en février dernier sur SyFy, les aventures du jeune William Adama arrivent aujourd’hui en DVD et en Blu-Ray.

[styled_box title= »Synopsis » class= » »]Alors que la première guerre contre les cylons fait rage, William Adama (Luke Pasqualino), jeune pilote fraîchement sorti de l’académie, est affecté au Battlestar Galactica, joyau de l’armée des Douze Colonies.
Son enthousiasme et son assurance sont un peu refroidis lorsqu’on l’affecte à un Raptor et non à un Viper, histoire de le détendre, et qu’en plus son copilote (Ben Cotton) est loin d’être le soldat parfait.
C’est donc en pleine désillusion qu’Adama se voit confier une mission qui va s’avérer bien plus complexe qu’elle ne le semblait…[/styled_box]

Blood & Chrome raconte donc le déroulement de cette première mission puisque, comme vous vous en doutez, de rebondissements en révélations, rien ne se passe comme prévu pendant 90 minutes.
Sans être exceptionnel, le film devrait tout de même satisfaire un minimum les fans de la série d’origine, puisqu’on retrouve les mêmes noms à la création : David Eick et Michael Taylor entre autres (qui avaient déjà travaillé sur Battlestar Galactica, Battlestar Galactica : Razor, ou encore Caprica). Du coup, l’ambiance BSG est là, impression renforcée par la musique de Bear McCreary.

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En revanche, ne vous attendez pas à de fins dialogues ou à des introspections mystiques : l’accent est ici clairement mis sur l’action et sur Adama : ça vole, ça tire, ça crie, ça court, ça explose, et il reste au final peu de temps pour s’attarder en profondeur sur les personnages. Et à trop vouloir miser sur l’action, on se retrouve avec des scènes dont on se serait franchement passés (notamment une scène dans une caverne dont on se demande vraiment ce qu’elle fait là), et des personnages qui sonnent creux, d’autant plus qu’on connaît peu ou pas leurs motivations, et qu’on a pas vraiment le temps de s’attacher à eux de toutes façons..
Ces personnages peu fouillés portent d’ailleurs légèrement préjudice aux acteurs : ils ne sont pas mauvais, mais il leur est un difficile de montrer l’étendue de leur talent avec si peu de matière.

Il semble évident que le format de diffusion de départ, par tranches d’une dizaine de minutes, y est pour beaucoup : il est fatalement plus compliqué d’étoffer des personnages en si peu de temps, si vous ne voulez pas sacrifier plusieurs minisodes à des dialogues.

BSG blood and chrome hangar
Oui, à une époque, il y avait plus de deux mécanos et trois Vipers sur le pont du Galactica.

Heureusement, l’action est plutôt bien menée, avec des scènes de poursuites spatiales assez bien réalisées, quelques combats pêchus, et des décors dans l’ensemble assez réussis. C’est d’autant plus remarquable que l’intégralité, ou presque, de ces scènes sont en images de synthèse, les décors de la série originale ayant été vendus à la fin de la production.
Bien sûr, tout n’est pas parfait : si certains effets spéciaux se remarquent à peine, si d’autres demandent un petit effort d’indulgence au spectateur, certains en revanche paraîtront carrément ratés, rendant l’ensemble assez inégal, ce qui est fort dommage.

Au final, on passe quand même un bon moment devant le film, et il est assez plaisant de voir le Galactica au sommet de sa forme, avec son hangar plein de Vipers, de Raptors et de personnel, mais on reste quand même sur sa faim : le potentiel était là, mais le résultat est loin d’être inoubliable, surtout au sein d’un univers aussi détaillé et riche que celui créé par Battlestar Galactica.

D’un point de vue plus technique, la qualité d’image et de son est tout-à-fait correcte, il n’y pas grand chose à dire de ce côté là. Le menu du DVD est plutôt amusant, quoi que simple, puisqu’il reproduit un cockpit de Viper, n’offrant que des icônes pour les différents sous-menus.

BSG blood and chrome menu
Oui, bon, ça amusera peut-être pas tout le monde, mais c’est rigolo non ?

 

Les bonus quant à eux, bien que peu nombreux, sont plutôt un bon complément du film.
Les scènes coupées tout d’abord, parce qu’elles sont très nombreuses, et qu’elles auraient toutes eu leur place dans le montage final. Beaucoup d’entre elles éclairent les personnages et les étoffent, ce qui manque cruellement dans le film.
Quant au making of sur les effets spéciaux, il permet de comprendre quelle était l’idée directrice de l’équipe créative, comment ils ont procédé, et surtout, d’apprécier le travail colossal que cela a représenté. Il est vraiment dommage que le résultat ne soit pas toujours à la hauteur.

Battlestar Galactica : Blood & Chrome sans être une catastrophe, est loin d’être un chef d’oeuvre : il manque bien trop d’éléments explicatifs, avec des personnages trop peu fouillés, des éléments narratifs qui n’attendent que d’être développés… Blood & Chrome fait vraiment penser à un pilote de série. Dont la série n’aurait, hélas, jamais suivi.

Caractéristiques techniques du DVD :

– Format image : 1.78
– Format écran : 16/9
– Audio : Français et Anglais 5.1
– Sous-titres : Français et anglais

Caractéristiques techniques du Blu-Ray :

– Format image : 1.78
– Format écran : 16/9
– Audio : Français et Anglais DTS HD Master Audio
– Sous-titres : Français et anglais

Bonus :

Scènes coupées et effets spéciaux.

Tags : Battlestar GalacticaBattlestar Galactica : Blood and ChromeCylonsdvdLuke PasqualinoWilliam Adama
Aurigabi

Gentle Geek Aurigabi

Fille de Mary Poppins et Xena la Guerrière, aime se promener dans les bois pluvieux. Avec une console. Ou un comics. Avant que les cylons n’arrivent…

2 commentaires

  1. le truc c’est qu’il me semble que c’est bien le cas : BSG Chrome & blood était à la base le pilote d’une série qui aurait du suivre.

    logique donc que les personnages ne soient pas fouillés.

  2. Il semblerait bien en effet que Blood & Chrome était prévu pour être un pilote.
    Cependant, en regardant les scènes coupées du bonus, ça n’excuse pas tout, il y avait pas mal de scènes qui auraient pu arranger un peu les choses, mais qui ont été sacrifiées sur l’autel de l’action…

Commentaires