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Culture

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[Test PS4] The Last Guardian

Nous avons dû patienter sept longues années avant de pouvoir mettre la main sur la dernière œuvre de Fumito Ueda, The Last Guardian. Une bonne raison de ne pas se presser à aller au bout de l’aventure : ce jeu très contemplatif se prête mal au speedrun et nous ne sommes pas sûr d’avoir un successeur avant un long moment. Sorti dans un relatif calme comparé à l’autre arlésienne FF15, The Last Guardian semble n’avoir fait parler de lui que pour ses couacs. Une vraie tragédie, car ce jeu a des qualités exceptionnelles…

Passons tout de suite les principaux défauts du jeu, déjà fortement médiatisés. Malgré un changement de plateforme en cours de développement, le soft est mal optimisé. Les bugs de collision sont nombreux, on souffre fréquemment d’une chute de framerate nuisible à l’immersion. La jouabilité est quasiment similaire à celle de Shadow of the Colossus, sorti en 2005, c’est-à-dire lourde et imprécise pour un joueur de 2017. Les énigmes sont généralement trop simples à résoudre. Enfin, certaines séquences peuvent être frustrantes en raison d’une IA capricieuse (nous y reviendrons). Une liste normalement pas vraiment compatible avec l’excellence vidéoludique…

[title type= »h3″]Un univers unique[/title]
Dès les premières minutes de jeu, on est immédiatement plongé dans l’ambiance singulière du titre. L’esthétisme est proche des deux précédents jeux de Fumito Ueda. Le jeu nous plonge dans des ruines gigantesques à l’architecture difficilement descriptible, sans doute inspirée par les ruines des civilisations précolombiennes, nabatéennes ou perses. Ce mélange original faisant sans cesse appel à l’imaginaire donne à l’oeuvre une aura mystérieuse qui accompagne le joueur en permanence lors de sa découverte. Le jeu propose un paysage unique, mais quel paysage ! Nous traversons un décor vide mais vivant. La nature et la végétation, magnifiées par le vent, ont pris possession des lieux. La sublime musique, emprunte de nostalgie, donne de l’ampleur à ce monde qui semble avoir vécu une histoire. Le level design contribue fortement à cette sensation d’être face à un monde « crédible ». En observant les paysages depuis les différentes perspectives offertes par le jeu, on reconnaît des zones que l’on a arpentées, on revient par hasard dans un ancien temple, on aperçoit un pont difficilement traversé… Toute proportion gardée, seul Dark Souls m’avait donné un tel sentiment de cohérence entre ses différents lieux. Parcourir cet univers -pourtant fermé – est une aventure en soi. En terme de direction artistique, le résultat est tout simplement grandiose.


Un court extrait de l’incroyable OST du jeu…

[title type= »h3″]Trico, une créature vivante[/title]
Le joueur ne se contente pas de traverser de belles ruines, il vit son aventure avec un compagnon d’infortune, une créature chimérique nommée Trico. L’ambition de The Last Guardian est présentée dès le très beau générique du jeu. Une encyclopédie d’histoire naturelle illustre des animaux que l’on connaît bien, puis intègre des bêtes mythiques avant de présenter Trico. Fumito Ueda veut donner vie à son mythe. Ni vraiment chien, ni totalement chat, moins oiseau que Pégase, Trico est simplement… Trico. Le studio a créé un animal à partir de rien : il a ses cris, ses pleurs, ses mimiques, sa gestuelle, des déplacements uniques. Chaque situation devant laquelle le tandem est confronté donne lieu à une démonstration toujours plus poussée du réalisme de la créature, aussi imposante que fragile et sensible. Au fil du jeu, on découvre son instinct, ses peurs, sa personnalité. La team Ico a sacrifié « l’automatisme » de ses réactions et la fluidité de l’épopée pour favoriser la crédibilité de sa grosse bébête. Trico ne répondra donc jamais au doigt et à l’oeil, il mettra du temps à aller où vous le souhaitez, il vous agacera parfois. Mais vous ne pourrez rien faire à part l’aimer pour ce qu’il est, un peu comme votre animal de compagnie. Et c’est justement ce qui fait la beauté et la prouesse de ce jeu : on est face à une IA qui se comporte comme un être vivant, indépendant, auquel on s’attache vraiment. Au point qu’arriver au bout du jeu, on a du mal à quitter cette relation construite au fil de péripéties douces et épiques.

[title type= »h3″]L’engagement par le jeu[/title]
Cette relation forte qui se construit entre le jeune héros et Trico n’est pas basée sur des cutscenes scénarisées et du pathos à outrance. C’est au coeur même du jeu qu’elle se construit, dans le gameplay, dans les échanges que le joueur multiplie avec la créature. C’est l’un des grands paradoxes de l’expérience proposée. C’est un jeu contemplatif ou le joueur est poussé à observer, à admirer l’environnement et la créature, à prendre son temps. En même temps, on ne peut pas apprécier et ressentir cette relation sans « jouer », juste en regardant. Elle ne peut exister qu’en avançant au fil des énigmes, en allant au bout de l’aventure. The Last Guardian ne créé par l’émotion en singeant le cinéma ou la littérature, comme le font la plupart des jeux d’action ou les RPG. C’est au travers le gameplay que la force du message s’exprime. Et finalement, rares sont les titres qui utilisent les codes propres aux jeux vidéo dans leur processus artistique. On peut citer Undertale, ou MGSV : Phantom Pain, qui utilise le recrutement des soldats de Mother Base pour appuyer son propos sur la valeur d’une vie. Ou encore Ico et Shadow of the Colossus

[title type= »h3″]Conclusion[/title]
Comme ses ancêtres PS2, The Last Guardian tente d’apporter quelque chose de nouveau au jeu vidéo. C’est une vraie expérience vidéoludique, basée sur une prouesse technique et artistique : la création d’un animal mythique, au comportement crédible et réaliste, auquel on ne peut que s’attacher. Mise à part cette belle relation qui nait au fil de l’aventure, la balade vaut largement le détour. Les séquences épiques se multiplient dans un univers vraiment splendide, magnifié par une bande sonore enchanteresse. Si vous êtes sensibles aux mondes poétiques fantastiques, The Last Guardian sera un vrai dépaysement. Ce serait vraiment dommage de s’arrêter sur les défauts techniques et pratiques du jeu et de se priver d’un tel chef d’oeuvre. Prenez votre temps, jouez en courtes sessions, n’essayez pas de boucler le jeu rapidement. Il n’y a que comme ça que vous l’apprécierez. Des jeux comme ça, ça se savoure. On n’en a pas tous les jours…

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Jeux vidéo

Syberia 3 se précise en vidéo

Si vous avez été enchantés par l’Amerzone, Syberia et Syberia 2 pendant l’ère du point & click, vous serez tout aussi ravis d’apprendre que le troisième opus de Syberia sortira enfin le 20 avril 2017 en Europe. Il ne faudra vraisemblablement pas s’attendre à la claque graphique de l’année ou à des animations de toute beauté, mais la direction artistique et l’univers imaginé par Benoît Sokal devrait déjà contenter les fans qui attendent sa sortie depuis, au moins, 2012.

On devrait en tout cas se réjouir du retour de Kate Waller et de son irrésistible cynisme, malgré un tout petit air de Lara Croft dans son nouveau look !

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Jeux vidéo

[Test PS4] Gravity Rush 2

Gravity Rush premier du nom avait été acclamé par la critique à sa sortie, grâce à des personnages sympathiques et une mécanique de gameplay simple, mais originale et efficace. Si le jeu n’a pas touché un énorme public, notamment parce qu’il n’était sorti que sur Vita à l’époque, et que cette dernière n’a jamais vraiment percé, les gens ont pu se rattraper en fin d’année dernière, quand un portage a été fait sur PS4.
Le premier jeu étant plutôt réussi donc, on ne pouvait que se réjouir de voir arriver une suite sur PS4. Mais chez Gentlegeek, la réjouissance a vite cédé la place à la déception. (suite…)

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Jeux vidéo

Pokémon: Minecraft edition

Des fans de Pokémon et de Minecraft ont travaillé pendant plus de 2 ans sur leur version de Pokémon entièrement créée et, donc, jouable dans Minecraft. Le travail réalisé devrait impressionner les connaisseurs et il va sans doute falloir ne pas trop attendre avant de télécharger la chose, Nintendo ne tardant jamais trop à « striker » ce genre d’initiative.

via VG24/7

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Jeux vidéo

Nouveau trailer pour Mass Effect Andromeda

Après une déferlante d’informations et d’images en décembre, Bioware c’était un petit peu (une tout petit peu) calmé sur le teasing d’Andromeda début janvier, sans doute le temps de digérer les chocolats de Noël, mais reprend un peu cette semaine : après tout, il ne reste que DEUX MOIS pour faire monter le désir chez les joueurs impatients. (suite…)

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Comics

Découverte de la collection Marvel d’Altaya

Parmi ses nouvelles collections à suivre en 2017, Altaya en lance une en lien avec l’univers Marvel. Nommée Les Héros de Marvel, elle propose de collectionner les bustes des plus célèbres héros de la Maison des Idées. Nous avons eu l’occasion de recevoir les deux premiers numéros pour nous faire une idée de la qualité proposée par l’éditeur.

Commercialisé depuis le 27 décembre 2016, le buste de Spider-man est le premier à inaugurer la collection Les Héros de Marvel. il a été suivi le 10/1 par Iron Man et le sera ensuite par Hulk, Captain America, et ainsi de suite, à un rythme d’un buste toutes les deux semaines, à un tarif de croisière de 19,99 par numéro à partir du troisième.

À ce tarif, on est en droit de s’attendre à une belle qualité. Clairement, les deux premiers numéros laissent présager du bon. Nous avons en effet eu l’occasion d’avoir entre les mains les bustes de Spider-man et d’Iron Man, pour nous faire une idée du niveau de détail et de la qualité de fabrication, mais également du niveau des fascicules qui accompagnent chaque buste.

Un peu d’histoire

Chaque buste est proposé avec un fascicule de quelques pages, qui retrace brièvement l’histoire sur super héros sous des angles choisis. Le livret s’avère plus fin qu’escompté quand on enlève la grosse quantité de publicité qui l’accompagne, et les puristes de Marvel n’apprendront pas grand-chose – en tout cas, les lecteurs de comics. Les fans qui arrivent des univers ciné pourront se mettre sous la dent quelques informations essentielles.

Le fascicule est numéroté, ce qui permet aux collectionneurs qui désirent faire toute la collection de les classer et de s’y retrouver facilement. Il n’y a vraisemblablement pas de lien historique entre les fascicules et les thématiques dépendent uniquement du personnage dont le buste est présent avec le numéro : si vous loupez un numéro ou désirez en esquiver un, vous ne risquez donc rien d’autre qu’un trou dans la numérotation de votre collection.

Statuettes ro(bustes)

Mais les fascicules sont plutôt accessoires et ce qui intéresse le plus, ce sont bien évidemment les bustes. La collection a commencé avec celui de Spider-man, à moins de 5 euros, et franchement très réussi avec une finition au top et un poids plutôt imposant pour une petite statuette en résine du genre. Étrangement, le second, Iron Man, est plus léger et la version dont nous disposons affiche davantage de défauts de finition alors qu’elle est vendu plus cher.

Notons avant tout que les bustes sont proposés dans des emballages très sympa qui affichent les héros Marvel, mais que la fenêtre en plastique n’est pas des plus optimales pour les observer sans les enlever de la boîte. Clairement, la collection invite au déballage pour réellement profiter de la collection.

Pour autant, la qualité globale de ces bustes en résine s’avère satisfaisante si on y regarde pas de trop près. Les couleurs brillantes donnent l’impression qu’on est face à un mélange de résine et de plastique – la peinture sur les statuettes en résine ayant tendance à rendre plus mat – mais ça n’est en rien dérangeant, surtout si l’ensemble des bustes de la collection suit une démarche esthétique similaire.

Il est, par contre, déconseillé de chercher la petite bête au niveau des finitions, car ces dernières laissent à désirer. C’est surtout le cas sur Iron Man.

Chaque buste est accompagné par un petit certificat numéroté. Mais celui-ci n’a pas vraiment de valeur puisque le haut tirage de chaque buste n’en fait pas un objet de collection « rare ». L’intention est cependant sympathique.

La numérotation n’est présente que sur le certificat et pas sur le buste en lui-même, qui n’affiche aucun numéro de collection comme c’est fréquemment sur des statuettes ou bustes acquis auprès de grandes marques comme Sideshow, pour ne citer que celle-ci.

Un rapport qualité-prix intéressant

La collection des Héros de Marvel par Altaya ne rivalise certes pas avec les objets de collection que l’on peut trouver dans les magasins spécialisés, et auprès de grandes marques réputées. Mais ce n’est pas non plus le même prix : un buste « premium » peut afficher un tarif allant au-delà de 100 euros. Ici, le tarif de croisière sera de 20 euros, soit 40 euros par mois pour 2 bustes à la finition correcte. C’est donc une proposition intéressante et une alternative à des objets certes mieux finis mais nettement plus onéreux.

Autre avantage si l’on oppose cette collection à d’autres : elle ne nécessite pas d’acheter absolument tous les bustes pour être intéressante. On ne se trouve pas face à un grand modèle à assembler de semaine en semaine. C’est à dire que si une statuette ne vous plait pas du tout, vous n’avez pas besoin de l’acheter à tout prix : vous pouvez sélectionner. C’est un plus indéniable !

On recommande donc cette collection aux fans de Marvel qui ont un peu d’argent à mettre dans des bustes sympathiques de leurs super héros préférés, tout en ayant un budget trop modeste pour s’offrir des objets de grandes marques. Une alternative somme toute appréciable !

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Jeux vidéo

Tekken 7 bientôt disponible chez soi

Tekken 7 est disponible au Japon dans les salles d’arcade depuis près de 2 ans et les fans commençaient sérieusement à s’impatienter de l’absence totale de date de sortie pour les consoles. Après avoir annoncé le jeu pour début 2017, c’est finalement le 2 juin 2017 que RAGE et TRISTESSE pourront s’abattre sur les écrans des possesseurs de la Playstation 4 et de la Xbox One. A noter qu’une version PC est aussi au programme et que sa disponibilité devrait être simultanée avec les versions consoles

Harada s’est exprimé sur Gamespot au sujet de ce retard, invoquant la nécessité de sortir le jeu dans les meilleures conditions possibles et avec un contenu suffisamment conséquent pour éviter des retours de joueurs mécontents. Cette remarque fait plus ou moins référence (implicitement) à la sortie de Street Fighter V qui s’est faite dans la douleur et qui continue à se trainer une réputation de « béta payante » aux vues de problèmes toujours non résolu depuis. 

On pourra toujours pester un tantinet sur la partie marketing du jeu qui consiste à isoler un mode de jeu complet et des personnages du titre de base, même si le format « season pass » semble justifier ce choix…

via VG24/7

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Jeux vidéo

Le prochain et dernier DLC de Dark Souls 3 daté

Dark Souls III va accueillir cette année son second et dernier DLC intitulé The Ringed City. Ce périple est censé nous emmener littéralement à la fin du monde, ce qui veut surtout dire nouvelles zones, nouveaux NPC, nouveaux ennemis, nouveaux boss, nouvelles armes, nouvelles armures et nouveau objets.

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Les possesseurs de Dark Souls III pourront affronter de nouveaux dangers dès le 28 mars 2017 sur PC, Xbox One et Playstation 4, à condition d’acheter le DLC ou de disposer du season pass. Les autres patienteront sans doute jusqu’au 21 avril 2017, date à laquelle une édition Game of the Year, incluant les 2 DLC, sera disponible à la vente.

via la page facebook de Dark Souls France

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Séries TV

Fin de vacances pour les héros DC de CW

Les pauses hivernales se terminent peu à peu pour toutes les séries d’outre-Atlantique, et les héros de la CW reprennent du service dès ce soir.
L’occasion pour nous de faire un point sur les débuts de saisons et le « méga-crossover » du mois de décembre : Arrow s’améliore-t-il ? Supergirl a-t-elle souffert de son passage sur CW ? A-t-on greffé un cerveau à Barry Allen ? Tellement de questions brûlantes ! (suite…)

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Jeux vidéo

Parodie parfaite de la bande-annonce de Super Mario Odyssey

Si la plupart d’entre vous ont sans doute pensé à Sonic Adventure 2 en regardant la bande-annonce du prochain Mario sur Switch, d’autres y vont l’occasion parfaite de reproduire la vidéo dans GTA V. Le résultat est hilarant et prend tout son sens si Mario devait vraiment se retrouver dans une ville en freestyle.

Juste à titre de comparaison, la bande-annonce originale :

via PC Gamer

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Jeux vidéo

Fire Emblem envahit l’année 2017

Durant le dernier Nintendo Direct, ce sont pas moins de 3 Fire Emblem qui ont été annoncés pour cette année et qui prendront 3 formes différentes.

Il y aura tout d’abord un Free to Play disponible pour les appareils Android nommé Fire Emblem Heroes

Un peu à la manière de Final Fantasy Brave Exvius, le jeu permet de retrouver les héros des différents Fire Emblem qui vous aideront dans vos combats, avec donc un côté « collection » qui contentera également pas mal de fans. 

La sortie est prévue pour le 2 février 2017 et il est déjà possible de voter sur le site officiel pour déterminer le ou les prochains personnages à intégrer le jeu.

Comme dirait Alex du Québec, ensuite de ça , la 3DS va accueillir Fire Emblem Echoes: Shadows of Valentia, en Mai 2017. Il s’agit là d’une version remise au goût du jour de Fire Emblem Gaiden sortie en 1992 au Japon sur Famicom. L’occasion pour l’Occident de découvrir un jeu qui n’aura jamais dépassé les frontières nippones à l’époque. Nintendo n’ayant pas encore uploadé officiellement cette partie spécifique, il faudra se contenter de la vidéo ci-dessous :

On notera donc également que 2 amiibo plutôt classes sont également au programme !

Enfin, la Switch et la 3DS auront également droit à une version MUSOU de Fire Emblem qui porte le doux nom de Fire Emblem WARRIORS. Après le succès mettant en scène les personnages de Zelda, Nintendo confie de nouveau sa précieuse licence entre les mains de Koei Tecmo pour développer un jeu toujours aussi bourrin avec un brin de notions tactiques.

Si l’on est fan du genre, on devrait y trouver facilement notre compte. Du reste, il ne faudra pas s’attendre non plus à une très grande profondeur côté gameplay, mais dans l’absolu, ce n’est pas non plus le but de ce style de jeu ! La patience sera de mise avant d’avoir une date plus précise qu’un vague Automne 2017.

A noter qu’un Fire Emblem entièrement dédié à la Switch est également prévu en 2018, mais aucune autre information n’a été communiquée à ce sujet pour le moment.

Via VG24/7

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