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[POISSON D’AVRIL] Ridley Scott annonce Alien : Couvent

Alien : Covenant n’est pas encore sorti mais la suite est d’ores et déjà dans les tuyaux. Le réalisateur Ridley Scott a dévoilé son titre : Alien : Couvent. Ce nouveau film mettra en scène des xénomorphes… et des bonnes sœurs prêtes à en découdre !

Dans la lignée de Prometheus, Ridley Scott promet d’ajouter une dimension « spirituelle » à son film d’horreur fantastique. De grandes questions existentielles seront abordées, et il est possible que des réponses soient proposées cette fois-ci : quelle est la place de l’homme dans l’univers ? La religion peut elle nous sauver d’une mort violente ? Qui est arrivé en premier, l’œuf ou le face-hugger ?

Niveau casting, Michael Fassebender a d’ores et déjà annoncé sa participation à l’aventure. Les spéculations sur son rôle vont bon train. Les internautes pensent qu’il devrait jouer une bonne sœur revancharde alors qu’une source proche de la production a confirmé qu’il incarnerait Jésus Christ dans un caméo humoristique.

On attend tous la scène mythique de l’œuf de Pâques qui était en fait un œuf de xénomorphe !

Via Bloubloublou

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[Critique] Ghost in the Shell de Rupert Sanders, un remake équilibré

S’il y a bien une adaptation qui a fait couler de l’encre ces derniers temps, c’est bien celle de Ghost in the Shell. Le remake de l’anime de Mamoru Oshii, sorti en 1995, sort cette semaine dans les salles. Réalisé par Rupert Sanders et avec, en vedette, Scarlett Johansson, le film avait tout pour faire flipper. Au final, force est de constater qu’on est loin du carnage (presque) attendu.

En 1995, Ghost in the Shell était une oeuvre absolument visionnaire : l’histoire d’un duo de flics cyborgs en proie avec leurs démons technologiques – avons-nous encore une âme quand on a le corps d’un robot ? – le tout sur fond de traque d’un « pirate de corps » n’a pas mis longtemps à devenir un monument du cyberpunk. Plus de 20 ans après, à l’heure où l’intelligence artificielle se fait de plus en plus présente au quotidien, et où les robots ont de plus plus l’allure d’humains qui flirtent avec la vallée dérangeante, le film de Mamoru Oshii adapté du manga de Masamune Shirow a, assurément, un écho différent.

Pour autant, on est (toujours) en droit de se demander si tout cela valait un remake contemporain… mais pour Hollywood, tout peut être avalé une seconde fois, pour être recraché en mode blockbuster. On ne va pas se mentir : quand les Américains se décident à adapter un anime nippon à leur sauce, ce n’est pas toujours brillant. C’est pourquoi, quand le projet d’un Ghost in the Shell mettant en scène Scarlett Johansson, le tout sous la houlette du réalisateur de Blanche-Neige et le Chasseur a été dévoilé, il n’y avait pas forcément de quoi sauter au plafond.

Remake en la Major

Le Ghost in the Shell nouveau est donc arrivé : on y retrouve le Major (Scarlett Johansson) qui ne s’appelle pas Motoko Kusanagi, mais Mira Killian. Contrairement à l’oeuvre originale, elle n’a pas subi ses modifications de son plein gré : être transformée en cyborg est ce qui l’a littéralement sauvée de la mort. Et elle ne vit pas spécialement bien sa condition. Le docteur Ouélet (Juliette Binoche), à l’origine de sa transformation, fait ce qu’elle peut pour l’aider et l’améliorer. Mais le Major, membre de l’unité d’élite Section 9, n’en fait qu’à sa tête. D’ailleurs, sa tête, c’est un peut tout ce qui lui reste de son ancienne vie. Et la traque d’un mystérieux hacker, qui en veut à l’entreprise qui l’a créée, va remettre beaucoup de choses en questions pour Mira.

Sans jamais oublier les origines de l’oeuvre, la version de Rupert Sanders multiplie malgré tout les variantes scénaristiques. C’est ainsi que l’on retrouve les scènes les plus cultes de l’oeuvre d’Oshii (l’assemblage du Major, le combat dans l’eau…) ainsi que de nombreux plans totalement copiés du film d’Oshii, au milieu d’une intrigue particulièrement simplifiée. Le film se focalise quasi-totalement sur la quête existentielle du Major, tout en éludant la totalité des questionnements métaphysiques qui faisaient quasiment tout le sel du film de base. Résultat : on est dans un film d’action qui multiplie les scènes coup de poing, au détriment du reste.

Une claque visuelle

Est-ce que ce constat fait de Ghost in the Shell un mauvais film ? Clairement, non. On est juste face à autre chose. Un film qui assume une certaine partie de son héritage, notamment sur le plan visuel – l’esthétique est totalement époustouflante – et plus largement, sur la forme. Pour ce qui est du fond, on sent qu’il y a eu une volonté de simplifier l’intrigue, et de diluer le discours dans des mécaniques que l’on retrouve dans un grand nombre de blockbusters hollywoodiens : une bonne dose de complot, un soupçon de trahison, le tout saupoudré de personnages bien manichéens. La conséquence, c’est qu’hormis une ou deux bonnes idées, on est devant quelque chose qui n’apporte pas grand-chose de surprenant.

Au final, si l’on passe un bon moment devant Ghost in the Shell cuvée 2017, c’est parce qu’on y trouve à la fois les ingrédients attendus pour ce type de production – de l’action, des combats, des effets spéciaux au top, et une belle ambiance – et suffisamment de références à l’oeuvre d’Oshii pour reconnaître, ça et là, le matériau d’origine. Néanmoins, on imagine que beaucoup de spectateurs qui adoreront l’ambiance de cette version auront bien du mal à accrocher au film de 1995 : c’est potentiellement acceptable dans un sens, mais ça semble plus compliqué dans l’autre. Bien évidemment, on recommande quand même aux plus curieux d’essayer, d’autant que la version de Mamoru Oshii vient de ressortir en Blu-ray dans une édition qui inclut le master original et sa remasterisation.

Le point whitewashing

Difficile, enfin, de ne pas avoir en tête tout le débat autour du whitewashing, survenu lors de la production du film. Hormis Takeshi Kitano, aucun acteur présent au casting n’est Japonais – Batou étant quant à lui (fort bien) incarné par Pilou Asbæk, un acteur danois. Compte tenu du fait que le film se déroule bel et bien au Japon, c’est assez perturbant, et assez regrettable. Néanmoins, sans trop en dire, on peut cependant noter que le film cherche, au moins en partie, à justifier ce choix à travers son scénario. 

Ça ne règle pas véritablement le problème, mais on constate malgré tout qu’il y a eu un semblant de réflexion à ce sujet lors de l’élaboration du scénario, ce qui est toujours mieux que d’autres cas apparus ces derniers temps, aussi bien dans le milieu des séries que du cinéma. Un point qui méritait d’être souligné, et salué, même si cela ne doit pas justifier la pratique.

Un blockbuster nippon ni mauvais (pardon)

Ghost in the Shell version 2017 est globalement réussi, agréable visuellement, et entraînant. Mais il reste, cependant, dans le formatage hollywoodien, et n’a pas la force de réflexion que peut avoir la version de 1995. Tous les ingrédients d’un bon blockbuster formaté pour plaire aux amateurs de science-fiction d’action sont parfaitement calibrés. Dommage, malgré tout, que la substantifique moelle qui fait la force de l’oeuvre d’Oshii ait été gommée pour que le résultat réponde au mieux au cahier des charges d’Hollywood. Mais comme ça reste visuellement ébouriffant et très largement divertissant, on vous conseille d’aller le voir, sur le plus grand écran possible, de préférence.

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Cinéma

Créez presque gratuitement votre film Ghibli

Il vous faudra un minimum de talent et de la discipline pour en arriver à faire votre propre petit Ghibli mais les animateurs ou les aspirants seront ravis d’apprendre qu’une version open source du logiciel Toonz, qui a été employé sur des films comme Princesse Mononoké ou Le Voyage de Chihiro, est désormais accessible.

OpenToonz sera proposé dans une version « spéciale Ghibli » disponible d’ici le 26 mars 2017.

Une bonne nouvelle pour celles et ceux qui souhaitent développer leurs compétences avec un programme professionnel qui devient, du coup, beaucoup plus accessible, et qui donnera peut-être naissance à de superbe futur projet.

via The Daily Dot

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[Critique] Assassin’s Creed

Pas de nouveau jeu Assassin’s Creed en cette fin d’année ? Pas de problème ! Ubisoft et 20th Century Fox gardent la flamme bien vive dans le petit coeur des joueurs avec un film qui se veut être une adaptation de la franchise. La bonne nouvelle, c’est qu’on évite les bugs.

Depuis 2008, la franchise Assassin’s Creed est devenue tellement évidente dans le monde vidéoludique que la présenter un tant soit peu relève presque du crime de lèse-majesté. Mais, bon, quand même, on vous la résume en quelques mots : les assassins protègent depuis des siècles les Pommes d’Eden, reliques venues de la Première Civilisation pleines de savoir et de pouvoir. Reliques que convoitent depuis autant de temps les Templiers. Au fil des siècles, les Pommes ont été perdues et, à notre époque, les Templier courent toujours après. Leur solution pour mettre la main dessus : sonder l’esprit des descendants des assassins par le biais d’une machine nommée Animus, conçue officiellement à but de divertissement par une entreprise pas très nette, nommée Abstergo. Voilà, en substance, ce qui peut résumer la grande partie des jeux de la trame principale de la franchise.

Les bases en 2 heures

En réalité, résumer Assassin’s Creed est clairement plus compliqué puisqu’il y a tout un tas de personnages actuels, d’autres de plein d’époques différentes, mais également des êtres de la Première Civilisation comme Junon, Minerve et Jupiter qui surkiffent venir pimenter des situations déjà tordues. Impossible de développer un tel univers au cinéma, dans un film qui dure 2 heures et doit être accessible à un large public.

Du coup, le film de Justin Kurzel retravaille les bases pour les simplifier au maximum : on suit donc Callum Lynch, un type à l’enfance foireuse et prédisposé à la violence. Condamné à mort, il se réveille contre toute attente dans un complexe de la fondation Abstergo. Il devient alors malgré lui le cobaye d’expériences visant à lui faire revivre la vie de son ancêtre Aguilar de Nehra pendant l’inquisition espagnole. L’objectif d’Abstergo : mettre la main sur la Pomme d’Eden qui permettra d’éradiquer toute violence sur Terre.

une réussite esthétique…

le passage d’Assassin’s Creed de la console à la salle obscure s’avère être une parfaite réussie visuelle : la partie se déroulant dans le présent – environ la moitié du film – dévoile les locaux aseptisés d’Abstergo comme on peut les voir dans les jeux, et la salle de l’Animus s’avère convaincante même si le système a été entièrement repensé pour être cinégénique. Il est vrai que la représentation qui en est faite dans les jeux n’est pas vraiment représentative pour le public de cinéma, et faire de l’Animus une sorte de simulateur de réalité virtuelle est plutôt cohérent.

Mais ce sont clairement les scènes se déroulant dans l’époque d’Aguilar qui sont les plus réussies. Pour le coup, même si aucun jeu de la franchise ne se déroule durant l’inquisition espagnole, on retrouve tous les codes esthétiques des jeux. Chaque bâtiment, chaque toit, chaque pente rappellera bien des sensations aux joueurs. De ce côté, le film réussi à installer une véritable ambiance, mais frustre en même temps de ne pas en montrer plus, car on ne joue jamais à un Assassin’s Creed pour explorer le présent/futur, mais pour visiter le passé.

… un échec de charisme

on pourrait néanmoins se dire que l’objectif d’Assassin’s Creed n’est pas autant de satisfaire les joueurs que d’attirer un nouveau public. Et c’est probablement vrai. Le problème c’est que le métrage ne remplit pas cet objectif, et ce dans les deux cas. Il s’avère frustrant pour le joueur qui voit un univers qu’il connait depuis des années simplifiés à l’extrême. Et le spectateur lambda a droit à un divertissement certes efficace, mais globalement vide d’enjeux réels, et dont les personnages manquent cruellement de fond car le temps manque pour les développer vraiment.

Le personnage de Callum Lynch, pourtant interprété par le très bon Michael Fassbender, est présenté comme un criminel prédisposé à la violence par ses gènes, quitte à mettre de côté le pourtant très important crédo des assassins – c’est quand même le titre du film, hein. Quant au docteur Sophia Rikkin, interprétée par Marion Cottilard, c’est une girouette perpétuelle et on peine à vraiment comprendre où le scénario veut en venir. De manière générale, les Templiers n’ont d’ailleurs aucun charisme et ils pourraient être remplacés par n’importe quel groupuscule sans que cela n’ait aucune incidence sur l’histoire. Tout le monde est aussi transparent qu’interchangeable, malgré un casting pourtant réussi.

Une grande introduction

On finit par comprendre pas mal de choses à la fin du film, qui n’est en réalité la fin de rien du tout si ce n’est d’une grosse introduction de deux heures. A n’en pas douter, si le succès est au rendez-vous dans les salles, une suite sera mise en chantier – ce qu’a d’ailleurs confirmé Michael Fassbender récemment en évoquant une trilogie.

Mais ce n’est ni une réponse, ni une excuse au scénario minimaliste et sans réels enjeux qui nous est servi ici. Encore pire, on peine à ressentir un quelconque attachement au personnage principal, tandis que la naissance de l’antagoniste est tellement cliché qu’elle prête plus à sourire qu’autre chose. Difficile donc d’être enthousiaste ou impatient à l’idée de voir se développer une franchise cinématographique dont les bases s’avèrent bien faibles par rapport à la richesse de son équivalent vidéoludique. Reste l’action et les décors, qui valent tout de même le détour, à défaut de marquer les esprits.

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Cinéma

[Critique] Rogue One : A Star Wars Story

Attendu de longue date, le premier spin-off et one shot de la saga cinématographique Star Wars débarque sur les écrans le 14 décembre. Nous avons eu le privilège de le découvrir quelques jours avant sa sortie à l’occasion d’une projection presse, et nous vous livrons notre avis, le tout sans spoiler, c’est promis !

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… il s’est passé bien des choses entre les épisodes III et IV de Star Wars. Et si l’univers étendu – globalement plus très canon – en a dévoilé certains morceaux, il y a encore énormément de choses à raconter, et c’est toute la promesse des films spin off de la franchise, annoncés il y a quelques années par Disney. Rogue One : A Star Wars Story est le premier d’entre eux : il raconte la mission d’un groupe de rebelles, bien décidés à voler les plans de l’Etoile Noire à l’Empire. Le film se déroule donc juste avant l’épisode IV, Un Nouvel Espoir, soit juste avant que Darth Vader mette la main sur la princesse Leia… la suite, vous la connaissez.

Ceux qui auraient lu le récit de l’univers étendu concernant cet épisode – celui incluant notamment Kyle Katarn – peuvent effacer ce souvenir de leur mémoire. En quelques mots, Rogue One raconte la manière dont Jyn Erso, une jeune femme rebelle dans tous les sens du terme, se retrouve à la tête d’un groupe des plus hétéroclites, bien décidée à aller voler les plans d’une arme « destructrice de planètes » concoctée dans un secret tout relatif par l’Empire. Son nom : l’Etoile Noire. Et c’est à peu près tout ce qu’on va vous lâcher sur l’histoire à ce stade.

Going Rogue

Comme Rogue One est un one shot, il a donc un début, un milieu, et une fin. Et même si cette dernière ouvre inéluctablement la voie à l’épisode IV, on peut d’ores et déjà dire que le film réussi brillamment à conclure son intrigue, ce qui, on l’imagine, n’a pas dû être particulièrement simple : la saga Star Wars étant un tel enchaînement d’événements, il faut en effet parvenir à marquer clairement la fin d’une intrigue.

L’autre élément important, c’est que comme le film doit tout contenir d’un coup, on se retrouve avec un montage plutôt dynamique, qui évite les longueurs. Le découpage de Rogue One s’avère réellement fluide, et même si le film prend le temps de placer les enjeux de son intrigue et de valoriser la création du groupe d’anti-héros mené par Jyn, on ne s’ennuie pas et on a le sentiment que chaque scène sert vraiment à quelque chose.

Le bémol là-dessus, c’est que malgré le casting vraiment brillant du film, on ne s’attarde que très peu sur les personnages. Jyn Erso, par la force des choses et les besoins du scénario, est la seule qui bénéficie d’un réel développement. C’est un peu dommage pour la galerie de « gueules » qui l’accompagnent, mais on se dit que Disney a peut-être des choses en tête pour prolonger leur présence dans l’univers, par le biais de livres, de BD ou encore de dessins animés – rappelons d’ailleurs que Saw Gerrera, le personnage interprété par Forest Whitaker, était initialement un personnage de la série Star Wars: The Clone Wars. Enfin, on peut également être un peu déçu par le rendu final du directeur Krennic, dont le charisme aussi élevé que les ambitions s’avèrent un peu maltraité par les nécessités de montage.

Entre passé et présent

D’un point de vue artistique et technique, Rogue One réussi un pari vraiment fou : celui de représenter de manière très crédible l’univers de Star Wars tel qu’on a pu le voir dans les premiers films. Les costumes, les coupes de cheveux, les accessoires et les décors fleurent bon la fin des années 70. Le fait que le réalisateur Gareth Edwards ait insisté pour tourner un maximum dans des décors réels paie véritablement et donnent à l’ensemble du film un côté très vintage : on est bien plus imprégné de l’ambiance poisseuse que dans les délires numériques des épisodes I, II et III, et c’est vraiment génial.

Avec ses scènes de combats franchement réussies, filmées caméra à l’épaule, avec ses personnages qui sont sales, de la terre et du sable sur les mains et le visage, le film gagne en réalisme et offre une belle immersion. Car Rogue One est sans aucun doute un film de guerre qui, s’il se veut grand public, distille une ambiance de champ de bataille, en particulier dans la deuxième partie du métrage. Après un démarrage que certains jugeront un peu lent, il y a un moment où le film passe un cap et devient réellement jouissif à ce niveau-là.

Enfin, au respect de la dimension « vintage » d’un Star Wars qui se déroule avant le premier film sorti en salle, s’ajoute forcément les effets spéciaux d’aujourd’hui. Parfaitement maîtrisés dans les combats spatiaux et terrestres, parfait pour ce qui est des droïdes, ils passent un cap inattendu et presque dérangeant sur l’un des points du film qu’on est obligé de taire ici, au risque d’allumer l’alarme du spoiler. Si l’usage des effets spéciaux, dans ce contexte, s’explique très logiquement par le scénario, on ne doute pas une seule seconde que c’est l’un des points qui va le plus faire parler de lui lors de la sortie du film. Et on ne doute pas que les connaisseurs mettront immédiatement le doigt dessus au visionnage.

Un Star Wars différent, mais bien authentique

Rogue One est-t-il un véritable Star Wars ? La question est tout à fait légitime. On aurait tendance à répondre « Oui, mais… ». Rogue One est bel est bien un Star Wars qui prend place dans un univers bien connu, avec des personnages identifiables et certains, même, identifiés. Mais c’est aussi un film furieusement différent des précédents, qui présente des individus ordinaires, qui ne sont pas des Jedi – ce n’est pas une surprise – et dont la force est ailleurs. En ça, les personnages de Rogue One sont définitivement touchants, et c’est également ce qui fait de leur héroïsme un symbole sincère de l’Alliance Rebelle. 

Rogue One est pêchu, drôle, dynamique, mais également émouvant. Certes, c’est un blockbuster à grande spectacle qui distille progressivement tous les ingrédients d’une recette qui fonctionne au cinéma, mais c’est bien loin d’être un simple film d’action malgré tout. Porté par un chouette casting, une mise en scène léchée et quelques surprises inattendues, le film de Gareth Edwards s’en sort très bien pour raconter une histoire qui donne un autre angle sur le début d’Un Nouvel Espoir. On vous recommande le visionnage de l’épisode IV juste après avoir vu Rogue One, pour s’offrir une dose de frissons supplémentaire. Et merci pour cette grosse claque qui fait du bien !

Rogue One : A Star Wars Story de Gareth Edwards, avec Felicity Jones, Diego Luna, Forest Whitaker… sortie le 14 décembre.

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[Critique] Vaiana : La Légende du bout du monde

Avec Vaiana, Disney continue sur sa lancée en proposant une nouvelle histoire de jeune héroïne prenant son destin en mains. Une aventure qui débarque dans les salles le 30 novembre , et qui nous a clairement séduite.

Vaiana est une jeune fille qui vit sur une île paradisiaque du Pacifique, où la nature fournit tout ce dont les habitants ont besoin pour vivre. Destinée à devenir la nouvelle chef de la tribu, la jeune fille rêve pourtant de partir explorer l’océan, et cet appel se fait de plus en plus fort. Et lorsque les ressources de l’île viennent à se réduire dangereusement pour d’obscures raisons, la légende d’une malédiction lancée sur les terres des hommes refait son apparition. Vaiana décide alors de braver l’autorité parentale pour prendre la mer et partir à la recherche de Maui, un demi-dieu qui ne serait pas étranger à cette affaire.

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Les décors paradisiaques des îles du Pacifique, une musique qui rend honore à cette culture au même titre qu’une histoire riche en mythes et légendes : il ne faut que quelques minutes pour se plonger dans l’univers dépaysant du dernier-né des studios Disney.

Sus au prince

A l’image de Rebelle, film de Pixar sorti il y a déjà quelques années – mais dont les défauts nous avaient pas mal gêné malgré certaines évidentes qualitésVaiana laisse de côté la dimension romantique pour se focaliser sur l’aventure de son héroïne, Ainsi, si le destin initial de Vaiana est de régner sur les terres de ses ancêtres, à aucun moment le mariage à un prince n’est évoqué… jamais, nada. Et ça fait du bien de voir s’évaporer, on l’espère à tout jamais, le concept de demoiselle en détresse chez Disney.

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Le film suit également la logique initiée dans La Reine des Neige : l’héroïne a son destin en mains. Maui, le demi-dieu qui accompagne Vaiana, a ainsi un rôle de sidekick plus qu’autre chose malgré son évidente puissance. Un choix qu’on ne peut même plus qualifier de « moderne » tant il est devenu la norme chez Disney ces dernières années. Et même si l’aventure est menée d’une main de fer par une héroïne aussi forte qu’adorable, on y trouve malgré tout suffisamment d’action pour capter l’attention d’un public homogène aussi bien composé de petites filles que de petits garçons.

Nan mais à l’eau, quoi

Moins centré sur la double-lecture que Zootopie, sorti en début d’année et donc les dialogues et le scénario étaient très riches en références destinées aux adultes, Vaiana cache cependant quelques perles, dont une scène inspirée d’un grand classique du cinéma d’action – on ne voit spoil pas, on préfère que vous la découvriez par vous-même – et quelques petites situations piquantes qui donnent à ce conte tahitien une nouvelle dimension. on vous conseille par ailleurs la version américaine, puisque Dwayne « The Rock » Johnson y double le génial Maui.

Demigod Maui (voice of Dwayne Johnson) is reluctant to help adventurous teenager Moana (voice of Auli‘i Cravalho), who is determined to become a master wayfinder and save her people. But Moana is destined to win him over with her charm, strength and unbridled spunk. Directed by Ron Clements and John Musker, produced by Osnat Shurer, and featuring music by Lin-Manuel Miranda, Mark Mancina and Opetaia Foa‘i, “Moana” sails into U.S. theaters on Nov. 23, 2016. ©2016 Disney. All Rights Reserved.

Les parents seront heureux d’apprendre que même si on chante beaucoup dans Vaiana, sauf surprise absolue, rien ne reste autant dans la tête que Libérée, délivrée, ce qui en fait un film mal-de-tête-proof. Par contre, on imagine que le pagne et les faux tatouages vont furieusement être la mode pour le prochain Mardi Gras.

Le conte est bon

Avec son scénario simple mais efficace, son nombre de personnages restreint mais bien travaillés et ses décors peu nombreux mais absolument magnifiques, Vaiana va à l’essentiel et réussi à provoquer les émotions dès les premières secondes. Enchanteur, esquivant la morale pour se concentrer sur une leçon de courage, le dernier-né des studios Disney sent bon le monoï et la noix de coco. Et ça tombe franchement bon avec l’hiver rude qui s’annonce !

A aller voir d’urgence, donc !

Vaiana : La Légende du bout du monde de Ron Clements et John Musker, en salles le 30 novembre 2016.

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[Concours] Gagnez des livres Star Wars à l’occasion du Reads Day #StarWarsFeteLeLivre

Star Wars ce sont des films, des jeux vidéo, des goodies… mais également, parmi tant d’autres objets, des livres ! GentleGeek vous propose, en partenariat avec Disney, de gagner l’un des bouquins qui fait partie de notre sélection personnelle à l’occasion du Reads Day.

Du 15 au 30 octobre, la franchise Star Wars fête le livre dans la France entière : de nombreuses animations, sont prévues, parmi lesquelles une séance de dédicace du dessinateur Marco Checchetto chez Pulps Comics Paris le jeudi 20 octobre, une autre de Davide Fabbri au Cultura de la Défense le 21 octobre de 12h à 14h,  ou encore des animations dans les magasins PicWic et les villages JouéClub de France le 22 octobre.

Du côté de GentleGeek, nous nous associons à l’événement en vous présentant une sélection  de 5 bouquins très différents les uns des autres… que vous pouvez gagnez en répondant à deux questions ! 5 gagnants seront en effet tirés au sort pour remporter l’un des livres de notre sélection. La voici !

Vador : Abattu 1/2 et son coffret collector

vador-abattuEdité par Panini Comics, ce comics retrace la quête de Darth Vader pour retrouver Luke Skywalker sur Vroga Vas. Mais le Seigneur Sith va se frotter à des ennuis… il est toujours intéressant de voir l’histoire du côté des méchants. Ce comics de Jason Aaron, Kieron Gillen, Salvador Larroca et Mike Deodato Jr. propose un brillant cross over, et à la lecture de ce premier chapitre, on n’a qu’une envie, c’est lire la suite !
Cerise sur le gâteau, cette édition limitée à 800 exemplaires comporte une couverture réalisée par Mark Brooks ainsi qu’un coffret en carton pouvant accueillir les 7 chapitres de l’histoire, avec en prime une litho exclusive. Un bien bel objet collector !

Le tout est disponible depuis mai dernier, mais devient assez difficile à trouver en raison de son côté collector.

Star Wars : Intégrale Episodes I, II, III

star-wars-integrale-trilogie-2Terry Brooks, R.A Salvatore et Matthew Stover sont trois romanciers bien loin d’être des inconnus, qui ont tous les trois collaboré au développement de la franchise Star Wars en romans. En octobre 2015, Pocket a réédité les trois romans qui racontent l’histoire de la seconde trilogie sortie au cinéma (donc les épisodes 1, 2 et 3) dans une intégrale de plus de 1130 pages. Inutile de dire que ce pavé occupe un bon bout de temps et que même si vous connaissez les films par coeur, vous y trouvez une nouvelle façon d’aborder la saga culte.

Il ne faut cependant pas s’attendre à y trouver des révélations inédites sur les personnages, les trois romanciers aussi bons soient-ils se contentant de répondre au cahier des charges imposé par LucasFilms. Mais cette lecture s’avère franchement agréable !

Star Wars : la Cavale du Contrebandier

la_cavale_du_contrebandierEcrit par Greg Rucka, ce roman assez court (environ 160 pages) fait partie de la collection Voyage vers Star Wars : Le Réveil de la Force. Il raconte ce qui est arrivé à Han Solo après la destruction de l’Etoile Noire, et propose donc une aventure inédite qui respecte les nouveaux canons de l’univers, après sa reprise en main par Disney.

Le style est très accessible, car plutôt destiné aux jeunes lecteurs – il est sorti dans la collection Pocket Jeunesse. Attendez-vous à un ouvrage qui se lit plutôt vite, ce qui n’est pas particulièrement désagréable non plus, et permet de passer le temps sans prise de tête !

Les fans les plus acharnés, en particulier ceux qui sont encore attachés à l’univers étendu qui était particulièrement riche, mais qui ne fait plus partie de la chronologie officielle de Star Wars, seront peut-être déçus. Il n’empêche que cette histoire fait belle et bien partie de celle d’Han Solo, il serait donc dommage de passer à côté :)

Star Wars Chevaliers de l’ancienne République, Tome 5

sw-chevalier-de-lancienne-republiqueLa série Chevaliers de l’Ancienne République se passe 4000 ans avant les événements de l’Episode I, et elle est particulièrement intéressante puisqu’elle propose de suivre d’autres personnages à une épisode bien différente de celle des films. L’univers de cette période est également présent dans les jeux The Old Republic (KOTOR et SWTOR, principalement) et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles ont aime cette saga de comics.

On suit principalement Zayne Garrick, un jeune Jedi en quête de vérité. Ce cinquième tome est riche en affrontements et en rebondissements – il est bien évidemment difficile de révéler l’intrigue ici si vous n’avez pas lu les premiers tomes !

Il s’agit d’un incontournable des comics Star Wars, toujours en cours de publication chez Delcourt, dans la collection Légendes.

Star Wars Classic, Tome 4

couv_278100Enfin, nous terminons notre sélection avec un autre comics de la collection Légendes, à savoir Star Wars Classic, et plus précisément le tome 4. Car Star Wars en comics, ça ne date pas du retour en force de Disney dans le milieu : on trouve une incroyable collection dès les années 80, et les Star Wars Classic permettent de les redécouvrir sous la forme de compilations.

Alors oui, on ne va pas se mentir, au niveau du dessin et de la narration, ça a pas mal vieilli. Mais ça reste tout de même sacrément culte ! Ce quatrième tome reprend les intrigues de l’Empire Contre-attaque et du Retour du Jedi, et propose différents one shot parus dans les années 80. Il y en a pour tous les goûts à travers les 275 pages de ce recueil, et c’est ça qui est bien avec les compilations !

Et maintenant, place au concours !

Vous avez jusqu’au 27 octobre à minuit pour répondre aux 3 questions ci-dessous et espérer gagner l’un des livres de notre sélection ! Le concours est réservé aux participants de France Métropolitaine. Bonne chance à tous, et que la Force soit avec vous :)

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Cinéma

L’évolution de l’animation occidentale depuis les années 70

On ne s’en rend pas forcément compte au fil des séries et films animés qu’on regarde quotidiennement, mais le style occidental des dessins animés a profondément évolué dans le temps. L’animateur Harry Partridge a réalisé une illustration fascinante qui montre cette transformation…

Cette frise vise juste ! On peut facilement trouver des exemples pour chacune de ces périodes dans les œuvres cultes qui ont bercé notre enfance (ou l’âge adulte pour le style plus récent !). Perso’, j’y vois bien l’évolution de la perception des enfants à chaque époque. Dans les années 70, ils sont naïfs, dans les années 80, ce sont des petits anges (je suis né en 1985 ndlr), dans les années 90, ce sont des diablotins, et dans les années 2010, ce sont des demeurés. Parfait !

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Reste à deviner comment l’animation évoluera dans les années à venir…

Via Kotaku

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Cinéma

Etrange Festival 2016 : the Darkness projeté en ouverture

Exit Rupture, de Steven Shainberg ! L’Etrange Festival vient d’annoncer un changement de dernière minute dans sa programmation : c’est The Darkness, de Daniel Castro Zimbron, qui ouvrira le Festival et intègre la compétition internationale en lieu et place du précédent film. L’occasion de nous pencher sur ce film suprise et possiblement étrange.

(suite…)

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