Après une absence remarquée l’an dernier, la traditionnelle Nuit Cinéphile de l’Etrange festival effectuait son grand retour pour le plus grand plaisir des festivaliers ! Un thème un peu étrange qui avait de quoi attiser la curiosité.
Après une absence remarquée l’an dernier, la traditionnelle Nuit Cinéphile de l’Etrange festival effectuait son grand retour pour le plus grand plaisir des festivaliers ! Un thème un peu étrange qui avait de quoi attiser la curiosité.
Après Miss Zombie, projeté à l’Etrange Festival il y a deux ans, Sabu est de retour avec un nouveau film, diamétralement opposé au précédent. Avec Chasuke’s Journey, le réalisateur japonais livre cette fois une comédie fantaisiste et colorée, adaptée d’un de ses propres romans.
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Quoi ? Un biopic sur le chanteur PSY et la création de son tube Gangnam Style ? Il n’ya vraiment qu’a l’Etrange Festival que l’on peut trouver cela ! Sauf que non, Gangnam blues, c’est le polar coréen de la sélection sous influence Scorsesienne !
Früh de bih de Hûh, voici l’instant norvégien de l’Etrange festival. Projeté dans le cadre de la carte blanche de l’excellent Benoit Delépine, Norway of Life pourrait être une des sensations des festivals s’il avait été projeté en compétition lors de sa sortie. Retour sur ce film nordiquement drôle.
De Cannes à l’Etrange festival, il n’y a parfois qu’un pas ! La preuve avec Takashi Miike, dont la dernière folie, Yakuza Apocalypse, débarque en compétition à l’Etrange après un passage par la quinzaine des réalisateurs. Et le bonhomme reste fidèle à sa réputation !
L’Etrange Festival, 21e du nom a débuté jeudi dernier avec sa traditionnelle cérémonie d’ouverture. Un rendez-vous incontournable auxquels les cinéphiles n’ont pas manqué de répondre présent pour découvrir le film qui aura l’honneur d’ouvrir cette 21e édition. GentleGeek était présent pour vous relater la soirée.
Le cinéma Turc possèderait-il des ressources insoupçonnées ? C’est en tout cas ce que tend à prouver l’alléchant trailer de Baskin, premier long-métrage hoorrifico-fantastique de Can Evrenol, qui envoie une troupe de policiers dans un enfer dont il sera difficile de s’échapper.
Warner Bros met le paquet sur la communication autour du jeu vidéo Mad Max, sorti avant-hier. Après un court-métrage hilarant présentant une course poursuite inspirée par Fury Road mais avec des go-karts, le studio dévoile un partenariat inattendu avec Über à Seattle…
Les utilisateurs Seattlois (:p) du service de location de voitures avec chauffeur auront quelques heureuses surprises. En effet, des véhicules inspirés par Mad Max et des conducteurs sappés en scavengers vont sillonner les rues de la ville aux nuits blanches pour offrir des trajets mémorables à leurs passagers. C’est sûr qu’avec de telles bagnoles et dégaines, les chauffeurs über ne risquent pas de se faire trop emmerder par les taxis !
Les véhicules de Mad Max ont définitivement de la gueule. Reste à voir si le jeu parvient à être à la hauteur du film en terme de fun…
Via Geekologie
Le réalisateur américain Wes Craven, à qui l’on doit notamment les sagas Freddy et Scream, est décédé à l’âge de 76 ans.
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Une rumeur vient en chasser une autre. Alors qu’était évoquée la possible participation de George Miller (Fury Road) au projet Man of Steel 2, en tant que réalisateur, une nouvelle rumeur vient d’apparaitre : le projet de suite des aventures de Superman serait finalement suspendu par Warner.
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Attention, c’est du lourd ! Fuck Sam Raimi, le meilleur film de Spider-Man nous vient… du Ghana ! Et qui dit Ghana, dit effets spéciaux Paint, méthode actor studio de derrière les fagots, et surtout, effets spéciaux Paint !!! Pour cette nouvelle Heure du Bis, on vous gâte.
Il y a des films où la gêne commence dès l’affiche ou dès la bande-annonce. Avec Hitman : Agent 47, on était à peu près sûr, face aux deux tableaux, d’avoir affaire à un nanard estival du meilleur effet. Tristement, on était encore loin du compte tant le film se noie dès ses premières minutes dans un océan de ce qu’Hollywood peut pondre de pire.
On vous passe les détails de l’histoire, aussi tordue que finalement prévisible, dans laquelle les gentils ne sont pas si gentils et les méchants pas si méchants. La niaiserie confondante des personnages n’a d’égales que leurs contradictions, un vrai festival alors que le film dure à peine 1h40.
Comment expliquer que l’héroïne, en cavale et qui se traîne des pseudos dons divinatoires à la limite de madame Soleil, fasse confiance au premier péquenaud venu ? Comment gober qu’un assassin comme 47, censé être un pro de l’infiltration, parvienne à passer inaperçu après avoir tué tous les gens (méchants) présents dans un bâtiment entier ? Même le YOLO a ses limites.
Et encore, tout ce constat s’effectue avant même d’avoir posé la question la plus importante : où est le respect de la franchise de jeux Hitman ? On a bien une réponse pour vous, mais comme elle est un peu vulgaire, on vous laisse deviner.
Hitman : Agent 47 est à Hitman ce qu’une bonne grosse bouse serait à une bonne tarte au citron : un truc improbable qui pourrit quelque chose de pourtant chouette à la base (sauf si vous n’aimez pas le citron, mais là on peut rien pour vous). Rien, mais vraiment rien n’est respecté. Certes, il y a des tentatives, pour nous faire croire que 47 est capable de se changer intégralement en 30 secondes, déshabillage de sa victime inclus (WTF), nous faire croire qu’il est impitoyable (LOL) et qu’il sait se rebeller quand il faut (TROLOLO). Mais tout ça fait un peu tâche au milieu des explosions en chaîne, des cascades en voitures que même le plus cafardeux des Fast and Furious n’assumerait pas, et des headshots miraculeux filmés au ralenti. Au secours.
Et puis on a franchement du mal à croire au personnage. Pour ça, on peut dire merci à Rupert Friend, dont le jeu d’acteur est aussi aiguisé que la biscotte qui lui a servi à se raser le crâne pour le rôle (SPOILER : 47 est en fait un dégarni qui ne s’assume pas). Même avec un bon acteur c’était déjà pas gagné vu le scénario, mais là, on touche au divin de l’échec sur toute la ligne : il ne suffit pas de mettre une cravate rouge pour avoir l’air d’un assassin. Les clowns en portent aussi.
Hitman : Agent 47 est une compilation de scènes d’action épileptiques et improbables entremêlées de platitudes mettant en scène des personnages sans aucun nanogramme de charisme. On s’en fout sur toute la ligne et la fin est une grosse blague voulant nous faire croire qu’une suite serait une bonne idée. Non.
Une foirade magistrale renforcée par le fait que le film sort quelques semaines après le très bon Mission Impossible : Rogue Nation, qu’il vaut mieux retourner voir une seconde fois plutôt que de se fader une nouvelle adaptation ratée d’une franchise vidéoludique qui galère déjà assez à se réinventer. Au pire, revoyez l’adaptation d’Europacorp avec Timothy Olyphant, qui vient de prendre un galon considérable grâce à ce nanar de haute volée. Rien d’autre à ajouter.
Hitman : Agent 47, un film de Aleksander Bach avec Rupert Friend, Hannah Ware, Zachary Quinto… à ne pas aller voir à partir du 26 août.