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Après Legacy en août, Dragon Age 2 s’étoffe d’un nouveau DLC. Avec Felicia Day!!

Après en avoir appris un peu plus sur son père dans Legacy, Hawke reprend du service, invité(e) par une mystérieuse elfe (jouée par Felicia Day) à voler un joyau. Au menu: petits fours, champagne, Qun, Orlésiens et intrigues politiques, le tout relevé comme il se doit par une bonne dose d’humour.

 

Vous reprendrez bien un peu de jambon fumé?

 

Un gameplay encore meilleur:

Legacy nous avait fait entrevoir ce qu’aurait pu être Dragon Age 2 au niveau des combats et des maps. Mark of The Assassin continue dans la même veine, pour notre plus grand plaisir. Les combats semblent avoir définitivement réglé leur problème d’ennemis apparaissant de façon impromptue pendant qu’on réglait son compte à la vague précédente, permettant de vraiment organiser sa bataille.
Les décors sont variés, vastes, voire un poil labyrinthiques à certains endroits; soignés, ils permettent une immersion totale en Orlais, de ses forêts à l’immense château que le joueur doit cambrioler. (« Chateau Haine » de son petit nom. Tout un programme).

« Promenons-nous dans les bois… »

 

Comme d’habitude, les choix du joueur auront une influence sur le déroulement des quêtes, et même sur le gameplay: allez-vous tailler votre chemin à la hache, ou y aller en mode infiltration en vous glissant dans l’ombre?

Enfin, Hawke rencontrera quelques énigmes à résoudre qui, sans être insurmontables, occupent quand même un petit moment.

On pourra juste regretter quelques quêtes de compagnons n’ayant d’intérêt que d’engranger quelques points d’expérience, ainsi que quelques bugs sur le ramassage de butin, du moins sur la version PC. Parce que cliquer trois heures au même endroit, c’est pénible.

Ainsi dissimulée derrière la balustrade, personne ne me voit!! Gniark gniark!

 

Varric, tu nous ferais pas un Alzheimer précoce?

Les développeurs sont restés sur la même ficelle (enfin là, c’est une amarre de paquebot) que pour introduire le DLC précédent, à savoir Varric qui nous gratifie d’un  « Ho, mais j’ai également oublié de vous parlez de ceci ». On a donc droit aussi à une magnifique statue sur le palier pour lancer la quête… On a connu plus immersif.

Une fois la quête lancée en revanche, l’histoire se tient et se déroule sans anicroches, pleinement ancrée dans l’univers et complètement en rapport avec la fin de Dragon Age 2. Les quêtes secondaires sont plutôt agréables, et vous permettent d’échanger un peu avec vos compagnons. Car si dans Legacy (à l’exception de Bethany ou Carver),  ils étaient plutôt peu loquaces, là, c’est tout le contraire.

On est au carnaval de Venise? Non, à une partie de chasse à Ôrlééé.

 

Les dialogues aléatoires sont toujours aussi drôles, les remarques des compagnons sur les différentes situations également, et Tallis, votre guest le temps du DLC, n’est pas la dernière pour la déconne. Et comme vous pouvez la draguer, juste sous le nez de votre moitié en sus, il y a vraiment de quoi s’amuser.

Sans compter, évidemment, que nous sommes à Orlais. L’accent des orlésiens en version anglaise justifie à lui-seul l’achat du chapitre.

« Et sur votre droite, les traditionnels cachots »

 

En résumé, ce DLC nous offre environ quatre heures de jeu (temps variable selon la difficulté choisie, la rapidité à saisir les énigmes, etc.), une replay value importante, quelques nouveaux adversaires, de bons dialogues, un level design soigné, une intrigue agréable à suivre, et Felicia Day, pour 800 Microsoft/Bioware points, soit 6,97 €.

Le revers de la médaille, c’est que tout comme son prédécesseur, Mark of The Assassin nous fait encore regretter ce qu’aurait pu être Dragon Age 2. 

« il est pas crédible hein, mon air menaçant? Si? »

Tags : Biowaredragon age 2Dragon Age: Mark of the AssassinElectronic ArtsFelicia Day
Aurigabi

Gentle Geek Aurigabi

Fille de Mary Poppins et Xena la Guerrière, aime se promener dans les bois pluvieux. Avec une console. Ou un comics. Avant que les cylons n’arrivent…

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