Les fêtes de fin d’année approchent, ainsi que la sortie du prochain Star Wars. Un contexte assez propice à l’invasion de jouets et de diverses opérations surfant sur le succès de la célèbre franchise auprès des jeunes et des moins jeunes.
Avec son opération « Star Wars est chez E.Leclerc », la chaîne de magasins n’échappe pas à la règle, en proposant des jetons à collectionner lorsque vous faites vos courses.
A cette occasion, l’enseigne nous a également offert la possibilité de « tester » quelques produits de la franchise Star Wars. En province, le choix était assez limité, mais on pouvait quand même compter sur des valeurs sûres, à savoir : des LEGO.
Nous avons donc pu nous constituer une petite flottille autour du Tie Fighter First Order Special Forces. Ou Chasseur TIE des Forces Spéciales du Premier Ordre, pour ceux qui sont fâchés avec l’anglais.
Ce dernier est annoncé pour les 8-14 ans : a priori donc, rien d’insurmontable, sauf peut-être si vous l’attaquez après un repas de fêtes, en ayant abusé de celles et ceux qu’il faut normalement consommer avec modération.
Le packaging n’est malheureusement plus ce qu’il était depuis un moment chez Lego, et on se retrouve donc devant quatre sachets sans âme et la notice de montage. Parce qu’il faut bien admettre que des sachets, numérotés de surcroît, ça a quand même moins de charme qu’une barquette pleine de briques dans laquelle vous passez des heures à farfouiller pour trouver LA pièce minuscule qui vous manque, mais cette époque est révolue depuis longtemps : il ne sert à rien de pleurer sur le passé. Ni sur un emballage, en fait.
Le montage est aisé, même si la notice aurait pu gagner en clarté par moments en utilisant des dessins par transparence, mais globalement, il n’y a rien d’insurmontable.
Alors, oui, vous allez dire « en même temps, 8-14 ans, heureusement que c’est pas compliqué, gnagnagna ! »
Sans être d’une complexité confondante, certaines maquettes Lego pourtant destinées à un jeune public comportent des rouages et autres joyeusetés qui nécessitent d’avoir une troisième main ou d’être contorsionniste des doigts ; ce n’est pas le cas ici, tout se monte de façon fluide et pratique.
Une fois terminé, le Tie Fighter a plutôt fière allure. C’est un jouet avant tout, donc on atteint évidemment pas le niveau du Tie Fighter 75095 en terme de fidélité, mais c’est tout à fait satisfaisant.
Il n’y a que deux inconvénients potentiels selon l’âge (trois en comptant le prix) : les bordures des ailes ont peu de points d’ancrage et peuvent donc facilement s’arracher, nécessitant un arrêt au stand en pleine poursuite galactique pour les remettre en place (mais ça concerne surtout les enfants, les adultes ne jouant pas avec leurs Lego en criant « pew pew pew » dans toute la maison), et pour ceux qui ont de grosses mains (ou qui ont plus de 10 ans mais ne sont pas croisés avec un poulpe) mettre en place les pilotes dans le cockpit pourra s’avérer un peu complexe.
Le montage en lui-même vous occupera entre une grosse demie-heure (si vous avez plus de 15 ans) à deux heures (si vous avez 8 ans), et pour le reste… Cela dépendra de votre imagination : le Tie Fighter peut tirer des missiles, il est livré avec quatre personnages, il y a de quoi inventer quelques histoires. Ou bien vous pouvez vous lancer à la poursuite de votre infâme tante Pétunia autour de la table de Noël, en lui tirant dessus. Elle n’avait qu’à pas dire que les jeux vidéo et Star Wars, c’est que pour les enfants.
Au final, le seul vrai inconvénient de ce Tie Fighter, mais c’est souvent le cas chez Lego, c’est son prix : entre 60 et 70 euros, c’est un poil cher pour le produit.
Pour que notre Tie Fighter ne se sente pas trop seul, nous lui avons pris des petits compagnons de jeu : des Shadow Troopers, et, dans la série des microfighters, un AT-AT, un ARC-170 Starfighter et un chasseur vautour.
Là, on passe dans la catégorie 6-12 ans. Le montage est donc simplissime (forcément…), mais le résultat est tout mignon, particulièrement l’AT-AT, avec sa petite tête et ses grosses pattes.
A nouveau le prix est un peu élevé (puisqu’il faut compter une dizaine d’euros par boîte), mais fatalement, avec plus de personnages et plus de vaisseaux, vous démultipliez les possibilités narratives pour votre progéniture (ou celle de vos proches), et vos propres possibilités de décoration, de collection, ou même d’amusement : toutes ces petites machines tirent des missiles, de quoi organiser des batailles rangées dans le salon. En cette période hivernale, les Lego ne craignant pas l’eau, vous pouvez même recréer Hoth dans votre jardin. Et si il n’y a pas de neige, tant pis : une baignoire, un peu de bain moussant, ET VOILA ! Hoth comme si vous y étiez ! Vous pouvez même tenter la bûche de Noël à thème, avec votre adorable AT-AT solidement planté dans le glaçage.
Plaisanteries à part, comme souvent chez Lego, surtout dans leurs séries consacrées aux franchises, ça fonctionne quel que soit votre âge (si l’on fait abstraction du prix) : des heures d’amusement pour les plus jeunes, des pièces agréables à posséder pour les adultes.
Le Tie Fighter en particulier est plutôt réussi de ce point de vue. De quoi pew-pewter tranquille en attendant Le Réveil de la Force, ou prolonger son plaisir après le film, en attendant le prochain.