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Cinéma

[Critique] Jackass 3D repousse les limites… du bon goût !

Ami du bon goût et de l’élégance, bonjour. Cette semaine sort au cinéma un film, pour le moins décalé, réalisé par des maîtres de la raffinerie et des bonnes manières. L’évolution des technologies cinématographiques et l’explosion des films en 3D ne pouvait être complète sans ce chef d’oeuvre du 7ème art. Pas d’histoire à l’eau de rose, pas de coquetteries et autres bêtises inutiles : Jackass 3D débarque et ils ne sont pas revenus pour enfiler des perles.

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En 1999, Tim Burton a déclaré : “La cruauté fait partie du cinéma, elle en est même fondatrice.” et ça, Johnny Knoxville et ses potes l’ont bien compris ! Les fous furieux de Jackass sont de retour et plus remontés que jamais. Cette fois-ci ils ont mis le paquet et sont encore plus déjantés, plus inconscients et bien plus trash ! Refoulés de Jackass, passez votre chemin ! Ce film s’adresse clairement aux fins gourmets qui sauront apprécier les édifiantes performances de ces pitres sans raison ni borne. Ils mettent la barre encore plus haut pour notre plus grand plaisir.

Jackass s'envole : l'équipe annonce que ce film n'est que le début d'une série sur grand écran !

Plus de 10 ans que cette bande d’écervelés nous fait souffrir avec eux et éclater de rire en serrant les dents. Quand du fin fond de l’Amérique résonne le légendaire air de guitare agrémenté du logo blanc sur fond noir de MTV, la salle est en extase. Ce film transpire la nostalgie et lors de l’avant-première à Paris était palpable l’émotion était palpable. “Vas-y Weeman” hurlaient quelques perdus au fond de leurs sièges en signe de soutien au nain s’apprêtant à se recouvrir de super-glu et se jeter sur un compère au torse velu. Tous sont réunis pour célébrer une sorte de bouquet final (?) complètement débile.

Toujours présenté sous forme d’une séries de sketchs mettant en scène à tour de rôles les joyeux compères, les conneries s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Vous ressortirez grandi de ce film en découvrant notamment comment recycler votre sueur, dresser troupeau de buffles, et vous prendrez même au passage un cours de médecine dentaire. La délicatesse de Bam Margera avec l’intégration de mémorables séquences nommées “Rocky” vous suprendra par son incroyable simplicité tandis que Steve-O vous émerveillera par ses leçons de savoir-vivre dans des scènes débordantes de sensibilité.

Tout le budget costumes du film explosé en une seule scène.

La bande de joyeux lurons nous offre ici un cocktail explosif de cascades inédites et vraiment démentes : on en redemande ! Le rythme soutenu provoque des éclats de rire à la chaîne et les scènes d’ouverture et de clôture du film sont simplement magistrales. Incroyable, absurde, scandaleux, insolent, stupéfiant, con… les adjectifs sont nombreux et même si l’intérêt réel de la 3D dans ce film reste très discutable, vous passerez un super moment entre potes : n’est-ce pas ce que l’on attend d’une séance de cinéma après tout ?

Jackass 3D, en salle le 3 novembre.

Tags : 3DCritiquefilmjackass
Yapiroo

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Mortel, mais pas seulement.