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Suite au succès d’Avatar : le dernier Maître de l’Air (la série animée de qualité, pas le long métrage tout pourri), Mike Dante DiMartino et Bryan Konietzko, ses créateurs, avaient pu nous offrir La Légende de Korra, se déroulant dans le même univers, soixante-dix ans après les événements de la première série.
Au départ prévue pour ne durer qu’une saison, Korra avait plu (en même temps, c’est une Maître de l’Eau HOHOHO), suffisamment pour un second Livre, de qualité… Un peu plus inégale va-t-on dire.
Heureusement, le Livre 3 relevait le niveau, notamment grâce à des méchants charismatiques et un final un peu sombre.
Le Livre 4, dernier chapitre de l’histoire de Korra, s’annonçait donc sous les meilleurs auspices.Cette review ne spoile pas le Livre 4 (à part en toute fin, mais les spoilers seront évidemment annoncés), mais part du principe que vous avez vu les Livres précédents.

Avant d’entrer plus en détails dans cette ultime saison, il ne semble pas inutile de rappeler les vicissitudes de développement de la série.
Comme nous l’avons dit plus haut, La Légende de Korra devait, au départ, ne compter qu’un seul Livre. Mais suite à son succès, Nickelodeon a flairé le bon coup, et a commandé une seconde saison. Malheureusement, le temps laissé aux scénaristes et au studio d’animation pour développer le Livre 2 était un peu juste, pour le résultat que l’on connait : une saison moyenne, techniquement inégale. Du coup, forcément, les audiences ont baissé.
La chaîne a néanmoins décidé de commander deux Livres supplémentaires, qui eux, pour le coup, ont eu le temps d’être écrits correctement, mais qui ont été développés avec un budget réduit, ce qui se ressent un peu sur la qualité technique de l’ensemble. Ce budget réduit a surtout eu pour conséquence d’amputer le Livre 4 d’un épisode. Enfin, la saison compte bien 13 épisodes (là où il en aurait fallu au moins un ou deux de plus), mais l’épisode 8 n’est qu’un montage de scènes des saisons précédentes. C’était ça ou licencier une partie de l’équipe, et les créateurs ont refusé la deuxième solution.

Le peuple de l'Air est toujours élégant.
Le peuple de l’Air est toujours élégant.

 

Une fois ces éléments en tête, nous voici parés pour juger Korra.

Korra que nous avions laissée en bien mauvaise posture en fin de Livre 3 : empoisonnée, hémiplégique et manifestement au bord de la dépression nerveuse, c’était fête et paillettes !

Le premier épisode est d’ailleurs assez osé, puisqu’il plante le décor politique de l’après Zaheer et son Lotus Rouge, sans nous montrer une seule fois Korra. Et il semblerait que pendant les trois années qui viennent de s’écouler, les choses se soient un peu tendues : privé de son Impératrice, le Royaume de la Terre est devenu quelque peu « instable » et l’armée (menée par une certaine Kuvira) tente de recoller les morceaux le temps de trouver un héritier du trône. La Team Avatar s’est séparée et chacun vaque à ses occupations, Korra est aux abonnés absents et les Nomades de l’Air ont bien du mal à la remplacer.

Et quand on voit enfin Korra, on s’aperçoit qu’elle ne va pas bien du tout, DU TOUT. Elle est incapable de maîtriser correctement les éléments, et pire encore, elle a des hallucinations.

Syndrome post-traumatique BONJOUR
Syndrome post-traumatique BONJOUR

 

Si on résume ce début de saison, on a donc d’un côté un Royaume en crise avec une armée et son leader qui prennent de plus en plus d’importance, et de l’autre un Avatar en perdition.
Sans surprise, l’histoire va s’articuler autour de ces deux points.

La quête initiatique de Korra pour vaincre son syndrome post-traumatique va prendre un certain temps, et c’est plutôt agréable. Pas vraiment pour elle, on est bien d’accord, mais que les événements des saisons précédentes aient un réel impact, et que les conséquences ne se balaient pas en trois minutes de scène de pré-générique, c’est ne pas prendre son public, si jeune soit-il (la « cible » de Korra étant au départ les pré-adolescents et les adolescents), pour des imbéciles, et c’est toujours appréciable. Sa convalescence se passe par étapes, comme il se doit après un tel traumatisme, surtout quand ce n’est pas la première fois que vous frôlez la mort dans d’atroces souffrances, et que votre rôle dans le monde est déjà, à la base, hyper stressant : « Coucou je suis Korra et je dois sauvegarder l’équilibre du monde. Ne bougez pas, je vais prendre mon lexomil et je reviens ».

SymboliSMEUUU !
SymboliSMEUUU !

 

Korra, qui a déjà bien changé depuis la première saison, continue donc son évolution, évolution rendue un peu difficile par un monde qui lui aussi change très vite. Le dernier Livre s’appelait « Changement« , et ce n’est pas pour rien : entre les effets du passage de Zaheer et le développement galopant de la technologie, difficile de trouver sa place quand on est le pont entre le monde des Hommes et celui des Esprits.

Quant à Kuvira, des efforts sont faits pour la rendre charismatique, et pendant les premiers épisodes, même si on sait qu’elle sera l’antagoniste majeure de la saison (y a pas soixante candidats), on ne la voit pas forcément comme la « méchante ». Quoi qu’il en soit, elle est plutôt finaude, excellente manipulatrice, fin stratège, et elle se bat de façon très classe. Elle a vraiment tout pour être la vilaine parfaite, y compris la légitimité de questionner les « gentils ». Comme ses prédécesseurs, et notamment Zaheer, ses opposants, du moins au début de la saison, la critiquent sur la forme, mais seraient bien incapables de la critiquer sur le fond. D’autant que leur propre solution pour ramener la paix au Royaume de la Terre n’est, au départ, guère plus reluisante.

La série tente également de nous faire sentir que trois années se sont écoulées. On n’y passe pas des heures, mais entre le design des personnages, le changement des relations entre certains, c’est assez réussi.

Mako a changé de coiffure. Pour faire plus mûr.
Mako a changé de coiffure. Pour faire plus mûr.

 

Pour le reste, on retrouve une saison en accord avec l’ensemble de la série, avec un monde que l’on tente de rendre réaliste au travers de personnages avec une vraie épaisseur, défauts compris, une société toujours plus ou moins en mutation, qui réagit aux événements passés (pas comme dans certaines œuvres où on a l’impression que seul le héros se rend compte de ce qui se passe…), qui évolue avec son temps et sa science, et, surtout, une société qui ne s’appuie pas (trop) sur les clichés liés au genre : les protagonistes sont définis par tout un tas de choses, mais le fait qu’ils soient des hommes ou des femmes n’a pas tellement d’impact. Et ça, c’est toujours rafraîchissant.

On retrouve également des combats joliment chorégraphiés, qui sont encore et toujours une manière de lire les personnages : Korra se bat toujours en comptant sur sa force brute, mais commence à être un peu plus stratège, ce qui reflète son évolution personnelle. Kuvira, de son côté, a le geste précis, sec, contrôlé et efficace, et on n’en attend pas moins d’une militaire qui contrôle au quotidien troupes, terrains, et retombées politiques. Le tout donne des affrontements qui régalent les pupilles, mais qui sont cependant plus rares que dans les saisons précédentes : question de budget ? Façon de montrer que dans un monde où la technologie gagne de plus en plus de terrain, où les relations politiques se font plus fines, se battre à mains nues devient moins nécessaire ?

Le geste sec et précis, on vous dit.
Le geste sec et précis, on vous dit.

 

Ensuite, si l’animation est parfois un peu inégale, la musique est en règle générale assez efficace, et le doublage de qualité. Zelda Williams nous vend du rêve en Kuvira, avec sa voix un peu grave, Janet Varney est très juste dans son incarnation de Korra, et le reste du casting est à l’unisson.

Enfin, n’oublions pas qu’il s’agit de la dernière saison. Les scénaristes ont donc tenté, autant que faire se peut, de donner à chacun son petit moment, histoire que le plus d’intrigues possibles trouvent une conclusion. Et comme il commence à y avoir pas mal de personnages dans cet univers, le résultat sera sans doute mitigé pour certains spectateurs : si la famille Beifong est plutôt mise en avant, le pauvre Mako fait un peu du surplace, coincé avec un prince héritier vaguement insupportable, mais qui pourtant aura un arc narratif plus intéressant.
On retrouve cette volonté de faire exister l’ensemble des protagonistes jusque dans l’épisode final, où chacun apportera sa pierre à l’édifice, ce qui souligne assez justement la philosophie de l’univers créé dans le Dernier Maître de l’Air : l’Avatar n’est pas à part du monde, mais il en fait intégralement partie, il existe pour lui et grâce à lui.

"On a fini de tout casser, on va tricoter ?"
« On a fini de tout casser, on va tricoter ? »

 

Cet ultime Livre semble donc assez prometteur, dans son respect de l’univers déjà existant, dans l’écriture des personnages, dans sa volonté de présenter et de mettre en scène des idées plus complexes que la moyenne, surtout dans un dessin-animé destiné à un public jeune.
Malheureusement, on ne peut s’empêcher de noter quelques points noirs qui, sans détruire l’ensemble, sont tout de même agaçants.

On a tout d’abord des problèmes qui sont très certainement liés aux contraintes de format (12×25 minutes, si on fait fi de l’épisode « clip show ») et de budget.
Nous avons parlé un peu plus haut de la quasi non-existence de Mako dans la saison, mais il y a plus grave (désolée, Mako).

En effet, la convalescence de Korra, si elle part sur de bonnes bases, à savoir qu’on ne guérit pas magiquement d’un stress post-traumatique, souffre quand même d’une sorte « d’effet paracétamol » : si on sent bien que le chemin est long pour parvenir aux différentes étapes (et non pour les franchir), dès que Korra tente quelque chose, les effets sont quasiment immédiats. Non seulement ça marche, mais en plus, ça marche vite.
Alors, évidemment, si la pauvrette avait du essayer cinq cents méthodes par épisode, pendant douze épisodes, pour régler son problème, ce n’aurait été drôle ni pour elle, ni pour les spectateurs. Mais cette rapidité de résultat, combinée à l’impression qu’elle n’avance pas trop entre les étapes (parce qu’il faut bien prendre le temps de raconter et de mettre en place les autres intrigues) diminuent un peu l’impact de sa quête.

Tout est plus drôle avec des badgermoles !
Tout est plus drôle avec des badgermoles !

 

On retrouve le même genre de problème avec les antagonistes, Kuvira et Baatar Jr.
On voit Kuvira répondre : « présente » quand le Royaume de la Terre a besoin d’une force armée pour éviter le chaos, juste après les événements du Livre 3. Elle est militaire, elle aime sa patrie, qu’elle offre son aide pour éviter une guerre civile paraît tout à fait normal.
En revanche, quand on la retrouve trois ans plus tard, elle a complètement craqué sa gaine et… Les scénaristes ne nous expliquent jamais vraiment pourquoi. On a bien quelques indices ça et là, notamment dans l’épisode final, mais tout ça reste fort léger pour expliquer le changement entre la Kuvira de la saison 3, un soldat obéissant et plutôt sympa qui sauve le père de Korra, et celle de la saison 4, qui est une sorte d’hybride entre Hitler et Napoléon.
La confrontation finale entre Kuvira et l’Avatar s’en trouve franchement diminuée, et pour le coup, il est assez évident qu’avec un ou deux épisodes de plus, on aurait pu y voir plus clair, le potentiel étant là.

Quant à Baatar Jr… On sent bien qu’il a des problèmes le garçon, mais rien qui ne puisse justifier une telle rage, une telle violence. On en est réduit à spéculer.

A défaut de me tourner la moustache, je peux tenter mes sourcils.
A défaut de me tourner la moustache, je peux tenter mes sourcils.

 

Il y a ensuite quelques comportements parfaitement stupéfiants (oui, n’ayons pas peur des mots) qui sont plus difficiles à expliquer par les contraintes de budget et de format.

Nous avons tout d’abord le cas Suyin. Su, cette chère Su, qui prend une décision qui aura un impact assez fort sur l’ensemble de la saison. Si son choix est respectable et défendable, le contexte dans lequel elle le fait appelle quand même quelques remarques. S’il n’est guère surprenant que Su ne se remette pas vraiment en question (la remise en question n’est pas le fort de la famille Beifong, à moins qu’une personne extérieure ne vienne les y forcer), il est particulièrement étonnant que PERSONNE ne lui en parle, alors que sa sœur devrait être la première à lui dire que bon, elle est bien mignonne, mais elle a un peu déconné.

BO-LIIN, for the WIN !
BO-LIIN, for the WIN !

 

Un peu de la même façon, notre Team Avatar élargie semble appliquer une double échelle de jugement aux vilains : tout le monde en veut à Kuvira, qui devient une sorte de personnification du Mal pour les « gentils », mais le pire que subit Baatar, c’est un froncement de sourcils. Alors que, soyons clairs, si Kuvira a craqué sa gaine, Baatar a sévèrement craqué du caleçon, sans que personne ne l’y force. Il est donc parfaitement responsable de ses actes, et un peu de cohérence psychologique dans les réactions serait la bienvenue.

Parlons maintenant de la toute fin de la série. Il s’agit évidemment d’un SPOILER. Donc, si vous ne voulez pas vous SPOILER, ne cliquez pas, ne lisez pas, et rendez-vous après l’image de Lin qui fait du yoyo avec Meelo.

[spoiler]

Si la dernière saison, malgré ses défauts, reste fidèle à l’esprit de la série en général, elle le reste jusqu’au bout. Tout le monde ne partagera sans doute pas cet avis, mais il est important de noter que Korra se retrouve, à la fin de son aventure, dans une position d’amitié loyale avec un être du sexe opposé, avec qui elle a un passé amoureux, et sur le point de commencer une histoire d’amour avec un être du même sexe.
Les amitiés entre personnes de sexes opposés, qui sont clairement des amitiés et rien de plus, sont suffisamment rares dans le paysage audiovisuel (et suffisamment sujettes à défiance dans la vie de tous les jours) pour qu’on salue la décision des scénaristes. Après tout, comme le dit Bryan Konietzko sur son blog lorsqu’il confirme la romance entre Asami et Korra, « ce n’est pas parce que deux personnes ne sont pas du même sexe qu’elles doivent forcément se retrouver dans une histoire amoureuse ».

Et l’image finale de la série, celle qui précède immédiatement le mot « fin », c’est celle de Korra et Asami, mains dans les mains, se regardant amoureusement avant de disparaître par un portail spirituel. On a donc, pour la première fois depuis… Depuis jamais dans un dessin-animé occidental destiné à un jeune public ? une histoire d’amour non-hétérosexuelle, mettant en scène le personnage principal. Car, comme le souligne Konietzko toujours sur son blog, « ce n’est pas non plus parce que deux personnes sont du même sexe qu’une histoire d’amour entre elles est à exclure d’emblée ».

 

Ceci est une image gratuite d'Asami énervée. Parce que YOLO !
Ceci est une image gratuite d’Asami énervée. Parce que YOLO !

 

Pour une série (et un univers, Le Dernier Maître de l’Air n’étant pas en reste sur le sujet) qui fait depuis le début la part belle à la déconstruction des clichés sexistes, aux personnages féminins qui ont le droit d’être ce qu’elles veulent, aux méchants qui sont avant tout des humains, et parfois juste de bonnes personnes faisant de mauvaises choses, bref, à une vision nuancée et respectueuse de monde, c’est somme toute logique de finir sur telle note : en tant qu’être humain, vous bâtissez les relations que vous voulez avec qui vous voulez.
Sans compter, bien sûr, qu’enfin des pré-ados et des ados bi ou homosexuels ont un personnage qui leur ressemble. Combien de contes de fées se terminent sur le prince qui épouse le prince ? Combien de films grand public ? De romans pour adolescents ?

Evidemment, une telle fin n’a pas manqué de lever des critiques, certaines purement homo/biphobes, d’autres un peu plus formelles, reprochant notamment aux scénaristes d’avoir sorti cette histoire d’amour de nulle part.

 

*hihihihi*
*hihihihi*

 

Mais si il y a une histoire qui ne sort pas de nulle part dans La Légende de Korra, c’est bien celle-ci : la relation entre les deux jeunes femmes se construit lentement mais sûrement depuis le début de la série, particulièrement depuis le tout début du Livre 3, et elles sont, en fin de Livre 4, plus proches que ne le seront jamais d’autres personnages. Elles sont tellement proches qu’après trois ans sans se voir, elles sont sur la même longueur d’ondes sans avoir besoin de se parler dans l’épisode 7.

Evidemment, les indices auraient pu être un peu plus visibles, mais si on lit par delà la langue de bois la confirmation de Bryan, on comprend que, tout comme l’équipe travaillait avec une contrainte budgétaire, elle travaillait aussi avec des limites à ne pas dépasser : « lorsque nous en avons parlé à la chaîne, ils ont dit oui, mais en mettant quelques limites ». Comprendre : on est au XXIème siècle, c’était compliqué de nous dire non, mais fallait que ça reste discret, alors on a fait le moins ambigu possible avec les moyens du bord.[/spoiler]

Korra spoiler

Le Livre 4 de La Légende de Korra n’est pas parfait, certaines questions restent en suspens, et quelques spectateurs (pas tous) trouveront sans doute que le final manque d’épique, mais globalement, il nous offre une aventure à la hauteur du reste de la série, des personnages attachants, malgré ou grâce à leurs défauts, un univers complexe et vivant, et des thèmes surprenants pour un public si jeune, bien souvent mieux traités que dans des séries pour adultes, et ce, de façon d’autant plus surprenante que les conditions de production étaient loin d’être idéales. Comme quoi, le budget ne fait pas tout.
Il est d’ailleurs dommage que cet univers commencé avec Aang et sa bande se termine (même si on peut espérer quelques comics sur Korra, comme ce fut le cas pour Le Dernier Maître de l’Air), car il soufflait un vent de fraîcheur et d’intelligence sur son public.
La Légende de Korra est une série qui faisait du bien, malgré la noirceur de certains éléments, et c’est toujours triste de voir la fin de ce genre de séries.

Tags : Asami HihihiAvatar : le dernier maître de l'AirBeifong FamilyBeifong Family hihihiBryan KonietzkoKorra hihihiLa légende de KorraMichael Dante DiMartinoNickelodeonThe Legend of KorraZelda Williams
Aurigabi

Gentle Geek Aurigabi

Fille de Mary Poppins et Xena la Guerrière, aime se promener dans les bois pluvieux. Avec une console. Ou un comics. Avant que les cylons n’arrivent…

6 commentaires

  1. Très bonne review, assez juste sur chaques points et qui donne un avis assez détaché sans prendre part vraiment ^^
    *SPOIL*

    Et personnellement, je trouve ça dommage que l’amour naissant de Korra et Asami n’est pas été plus explicite sur la fin du dernier ep, je suis assez déçu de ce coté là, car ça laisse trop de place à l’interprétation et beaucoup de personnes disent encore que ça n’est pas vrai et que les auteurs on juste confirmer pour faire plaisir au plus grand nombre !

  2. Attention sopilers :
     
    Les gens qui ne voient que ce qu’ils ont envie de voir, c’est toujours un problème dans les séries x)
    J’ose espérer qu’il y aura des comics qui feront suite à Korra, tout comme il y en a eu pour Aang, de manière à définitivement faire taire les « aveugles ».
     
    Après, en toute objectivité de mise en scène, dire que la série laisse trop place à l’interprétation, c’est quand même vraiment ne pas avoir les yeux en face des trous : il y a tellement de plans et de comportements appliqués à Korrasami et qui sont normalement réservés aux couples dans la série (même si c’est relativement subtil, parce que MON DIEU ON POURRAIT CHOQUER LES INFINTS !) que bon… Faut vraiment nier l’évidence x)

  3. Bon bon bon… Je viens de finir la série, et je viens de lire toussa. Je suis plutôt d’accord sur l’ensemble d’ailleurs.
    J’ai quand même eu envie de filer des claques à Korra et quelques autres personnages dans les deux premiers livres mais c’est vrai : on la voit évoluer et ça fait du bien. Faut admettre que c’était quand même une tête à claques au départ…
    Concernant sa romance de fin avec Asami… Bah je sais pas trop quoi en penser pour tout dire. Bien sûr y a eu 2-3 plans, ok elles sont devenues très proches. N’empêche que sur le plan final quand j’ai réalisé ce qu’il se passait entre les deux je suis resté en mode « Wait, what ?! » et j’ai du me repasser la scène quelques fois pour confirmer ce que j’avais vu. Ca m’a surpris faut l’admettre, mais c’est surtout que j’aurais aimé que ce soit légèrement plus développé que juste « Bon c’est la fin. Au fait Korra et Asami sont amoureuses l’une de l’autre. ». Manque de budget et public ciblé je sais, mais deux voir trois épisodes n’auraient pas de trop pour bien mettre les choses à plat avec pourquoi pas un mini épilogue d’une dizaine-quinzaine de secondes comme plan final. Histoire de bien voir comment tous le monde fini, parce que Bolin et Mako passent un peu à la trappe et c’est regrettable. Mais bon s’il y a des comics pour faire suite à la série alors je signe, peut-être que tout sera plus clair alors. En tout cas j’ai passé un bon moment devant cette suite, et je me tâte d’ailleurs à me remettre les aventures de Aang ¨¨.

  4. Concernant Korrasami, comme dit dans la partie « spoiler » de la review, et comme noté dans les commentaires précédents, oui, ça aurait pu être un peu plus visible, mais la saison 3 et la saison 4 regorgent de scènes et de plans et de regards qui montrent clairement que les deux se rapprochent, et pas qu’amicalement, pour se décider à commencer quelque chose à la fin du Livre 4.
    D’ailleurs, si un vrai bisou eut été de bon ton en scène finale pour sceller leur histoire naissante, je ne vois pas bien ce qu’on aurait pu montrer de plus pour expliquer que les deux étaient en train de tomber amoureuse l’une de l’autre, à part des dialogues du genre : « oh lalala, je crois que je suis amoureuse d’Asami » et vice versa.

    Quant à Mako et Bolin et les autres, on peut penser qu’on en saura plus dans les comics à venir.
    Personnellement, j’aimerais bien savoir si personne dans la famille Beifong ne va se sentir coupable de laisser Kuvira moisir en prison alors que Baatar Jr. est libre comme l’air, alors qu’il est aussi coupable qu’elle.

  5. Bisous ou pas ça ne fait rien, c’est surtout que meme dans le dernier dialogue « J’ai besoin de vacances, putain si on partait toutes les deux » je l’ai pas vu venir. Maintenant c’est vrai que y avait des indices en y réfléchissant après coup. Les regards entre autres, également la correspondance avec Korra qui n’écrit qu’à Asami. Mais ça m’a prit de cours, maintenant j’aimerais en savoir plus là-dessus si comics il y a. Je ne sais pas si les comics adopte un ton plus « mature » ? Je sais pas, c’est mon côté curieux j’aimerais savoir comment ça évolue et comment les auteurs font évoluer ça. Puis l’Avatar qui prend des vacances celle-là elle m’a quand même tué. Au rythme où les ennemis se pointent faut qu’elle garde un oeil sur le monde physique aussi ^^. Je suis d’accord pour Baatar Jr., le mec a repris les travaux de Varrick et créé une arme tellement puissante qu’elle a détruit la moitié de Republic City et ouvert un nouveau portail vers le monde spirituel, il a pleinement et sciemment soutenu Kuvira (qui craque vraiment son slip entre les deux saisons). Et c’est vrai que personne ne semble lui en tenir rigueur sous prétexte qu’il était « amoureux et donc aveugle ». Au bout d’un moment Zaheer avaient de bonnes intentions aussi, n’empêche qu’il a menacé d’éradiquer la nation de l’air renaissante… Alors que sa mère le protège soit, mais les autres je suis pas. Ca aurait du être la prison à perpet’ direct comme pour sa compagne… Mais bon je râle je râle, mais j’aime ça ^^. Est-ce qu’on sait si des comics sont prévus du coup ou aucune rumeur n’est encore apparue ?

  6. Je pense qu’après avoir failli mourir 100 fois, Korra a bien le droit de prendre trois jours dans le Spirit World x). Et c’est dommage de ne pas avoir vu venir le « hey, partons en vacances, I love you btw », mais on est beaucoup à l’avoir vu venir depuis un moment. Je pense sincèrement que beaucoup de gens ne prêtent pas (ou moins) attention aux détails lorsque ce sont deux personnes du même sexe qui les partagent, et du coup, ils sont surpris, alors que c’était bien là. Et oui, il y aura bien des comics, ça a été confirmé à la Comic Con de San Diego cet été : http://www.gentlegeek.net/2015/07/sdcc-2015-la-legende-de-korra-bientot-chez-dark-horse/

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