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Playstation Experience 2016 : les annonces les plus importantes

Si les derniers Games Awards 2016 étaient particulièrement pénibles à suivre pour seulement 2 bandes-annonces vraiment pertinentes (Mass Effect Andromeda et Death Standing), la conférence de Sony pour son Playstation Experience 2016 a été du début à la fin un véritable paradis du gamers avec des annonces à la fois attendues et surprenantes. On récapitule ci-dessous l’essentiel à retenir avec des jeux qu’on attend de pieds fermes, quelques titres à surveiller et d’autres à essayer dès à présent.

Marvel vs Capcom de retour sur la next gen

Des suites de qualité pour Naugty Dogs

Revival de classiques chez Sony

2 classiques de la Neo Geo disponibles sur Playstation 4 et PS Vita

Quelques subtiles détails sur Death Stranding

Ni No Kuni 2 vaguement daté

 

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CinémaJeux vidéo

[Critique] Assassin’s Creed

Pas de nouveau jeu Assassin’s Creed en cette fin d’année ? Pas de problème ! Ubisoft et 20th Century Fox gardent la flamme bien vive dans le petit coeur des joueurs avec un film qui se veut être une adaptation de la franchise. La bonne nouvelle, c’est qu’on évite les bugs.

Depuis 2008, la franchise Assassin’s Creed est devenue tellement évidente dans le monde vidéoludique que la présenter un tant soit peu relève presque du crime de lèse-majesté. Mais, bon, quand même, on vous la résume en quelques mots : les assassins protègent depuis des siècles les Pommes d’Eden, reliques venues de la Première Civilisation pleines de savoir et de pouvoir. Reliques que convoitent depuis autant de temps les Templiers. Au fil des siècles, les Pommes ont été perdues et, à notre époque, les Templier courent toujours après. Leur solution pour mettre la main dessus : sonder l’esprit des descendants des assassins par le biais d’une machine nommée Animus, conçue officiellement à but de divertissement par une entreprise pas très nette, nommée Abstergo. Voilà, en substance, ce qui peut résumer la grande partie des jeux de la trame principale de la franchise.

Les bases en 2 heures

En réalité, résumer Assassin’s Creed est clairement plus compliqué puisqu’il y a tout un tas de personnages actuels, d’autres de plein d’époques différentes, mais également des êtres de la Première Civilisation comme Junon, Minerve et Jupiter qui surkiffent venir pimenter des situations déjà tordues. Impossible de développer un tel univers au cinéma, dans un film qui dure 2 heures et doit être accessible à un large public.

Du coup, le film de Justin Kurzel retravaille les bases pour les simplifier au maximum : on suit donc Callum Lynch, un type à l’enfance foireuse et prédisposé à la violence. Condamné à mort, il se réveille contre toute attente dans un complexe de la fondation Abstergo. Il devient alors malgré lui le cobaye d’expériences visant à lui faire revivre la vie de son ancêtre Aguilar de Nehra pendant l’inquisition espagnole. L’objectif d’Abstergo : mettre la main sur la Pomme d’Eden qui permettra d’éradiquer toute violence sur Terre.

une réussite esthétique…

le passage d’Assassin’s Creed de la console à la salle obscure s’avère être une parfaite réussie visuelle : la partie se déroulant dans le présent – environ la moitié du film – dévoile les locaux aseptisés d’Abstergo comme on peut les voir dans les jeux, et la salle de l’Animus s’avère convaincante même si le système a été entièrement repensé pour être cinégénique. Il est vrai que la représentation qui en est faite dans les jeux n’est pas vraiment représentative pour le public de cinéma, et faire de l’Animus une sorte de simulateur de réalité virtuelle est plutôt cohérent.

Mais ce sont clairement les scènes se déroulant dans l’époque d’Aguilar qui sont les plus réussies. Pour le coup, même si aucun jeu de la franchise ne se déroule durant l’inquisition espagnole, on retrouve tous les codes esthétiques des jeux. Chaque bâtiment, chaque toit, chaque pente rappellera bien des sensations aux joueurs. De ce côté, le film réussi à installer une véritable ambiance, mais frustre en même temps de ne pas en montrer plus, car on ne joue jamais à un Assassin’s Creed pour explorer le présent/futur, mais pour visiter le passé.

… un échec de charisme

on pourrait néanmoins se dire que l’objectif d’Assassin’s Creed n’est pas autant de satisfaire les joueurs que d’attirer un nouveau public. Et c’est probablement vrai. Le problème c’est que le métrage ne remplit pas cet objectif, et ce dans les deux cas. Il s’avère frustrant pour le joueur qui voit un univers qu’il connait depuis des années simplifiés à l’extrême. Et le spectateur lambda a droit à un divertissement certes efficace, mais globalement vide d’enjeux réels, et dont les personnages manquent cruellement de fond car le temps manque pour les développer vraiment.

Le personnage de Callum Lynch, pourtant interprété par le très bon Michael Fassbender, est présenté comme un criminel prédisposé à la violence par ses gènes, quitte à mettre de côté le pourtant très important crédo des assassins – c’est quand même le titre du film, hein. Quant au docteur Sophia Rikkin, interprétée par Marion Cottilard, c’est une girouette perpétuelle et on peine à vraiment comprendre où le scénario veut en venir. De manière générale, les Templiers n’ont d’ailleurs aucun charisme et ils pourraient être remplacés par n’importe quel groupuscule sans que cela n’ait aucune incidence sur l’histoire. Tout le monde est aussi transparent qu’interchangeable, malgré un casting pourtant réussi.

Une grande introduction

On finit par comprendre pas mal de choses à la fin du film, qui n’est en réalité la fin de rien du tout si ce n’est d’une grosse introduction de deux heures. A n’en pas douter, si le succès est au rendez-vous dans les salles, une suite sera mise en chantier – ce qu’a d’ailleurs confirmé Michael Fassbender récemment en évoquant une trilogie.

Mais ce n’est ni une réponse, ni une excuse au scénario minimaliste et sans réels enjeux qui nous est servi ici. Encore pire, on peine à ressentir un quelconque attachement au personnage principal, tandis que la naissance de l’antagoniste est tellement cliché qu’elle prête plus à sourire qu’autre chose. Difficile donc d’être enthousiaste ou impatient à l’idée de voir se développer une franchise cinématographique dont les bases s’avèrent bien faibles par rapport à la richesse de son équivalent vidéoludique. Reste l’action et les décors, qui valent tout de même le détour, à défaut de marquer les esprits.

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Cinéma

[Critique] Rogue One : A Star Wars Story

Attendu de longue date, le premier spin-off et one shot de la saga cinématographique Star Wars débarque sur les écrans le 14 décembre. Nous avons eu le privilège de le découvrir quelques jours avant sa sortie à l’occasion d’une projection presse, et nous vous livrons notre avis, le tout sans spoiler, c’est promis !

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… il s’est passé bien des choses entre les épisodes III et IV de Star Wars. Et si l’univers étendu – globalement plus très canon – en a dévoilé certains morceaux, il y a encore énormément de choses à raconter, et c’est toute la promesse des films spin off de la franchise, annoncés il y a quelques années par Disney. Rogue One : A Star Wars Story est le premier d’entre eux : il raconte la mission d’un groupe de rebelles, bien décidés à voler les plans de l’Etoile Noire à l’Empire. Le film se déroule donc juste avant l’épisode IV, Un Nouvel Espoir, soit juste avant que Darth Vader mette la main sur la princesse Leia… la suite, vous la connaissez.

Ceux qui auraient lu le récit de l’univers étendu concernant cet épisode – celui incluant notamment Kyle Katarn – peuvent effacer ce souvenir de leur mémoire. En quelques mots, Rogue One raconte la manière dont Jyn Erso, une jeune femme rebelle dans tous les sens du terme, se retrouve à la tête d’un groupe des plus hétéroclites, bien décidée à aller voler les plans d’une arme « destructrice de planètes » concoctée dans un secret tout relatif par l’Empire. Son nom : l’Etoile Noire. Et c’est à peu près tout ce qu’on va vous lâcher sur l’histoire à ce stade.

Going Rogue

Comme Rogue One est un one shot, il a donc un début, un milieu, et une fin. Et même si cette dernière ouvre inéluctablement la voie à l’épisode IV, on peut d’ores et déjà dire que le film réussi brillamment à conclure son intrigue, ce qui, on l’imagine, n’a pas dû être particulièrement simple : la saga Star Wars étant un tel enchaînement d’événements, il faut en effet parvenir à marquer clairement la fin d’une intrigue.

L’autre élément important, c’est que comme le film doit tout contenir d’un coup, on se retrouve avec un montage plutôt dynamique, qui évite les longueurs. Le découpage de Rogue One s’avère réellement fluide, et même si le film prend le temps de placer les enjeux de son intrigue et de valoriser la création du groupe d’anti-héros mené par Jyn, on ne s’ennuie pas et on a le sentiment que chaque scène sert vraiment à quelque chose.

Le bémol là-dessus, c’est que malgré le casting vraiment brillant du film, on ne s’attarde que très peu sur les personnages. Jyn Erso, par la force des choses et les besoins du scénario, est la seule qui bénéficie d’un réel développement. C’est un peu dommage pour la galerie de « gueules » qui l’accompagnent, mais on se dit que Disney a peut-être des choses en tête pour prolonger leur présence dans l’univers, par le biais de livres, de BD ou encore de dessins animés – rappelons d’ailleurs que Saw Gerrera, le personnage interprété par Forest Whitaker, était initialement un personnage de la série Star Wars: The Clone Wars. Enfin, on peut également être un peu déçu par le rendu final du directeur Krennic, dont le charisme aussi élevé que les ambitions s’avèrent un peu maltraité par les nécessités de montage.

Entre passé et présent

D’un point de vue artistique et technique, Rogue One réussi un pari vraiment fou : celui de représenter de manière très crédible l’univers de Star Wars tel qu’on a pu le voir dans les premiers films. Les costumes, les coupes de cheveux, les accessoires et les décors fleurent bon la fin des années 70. Le fait que le réalisateur Gareth Edwards ait insisté pour tourner un maximum dans des décors réels paie véritablement et donnent à l’ensemble du film un côté très vintage : on est bien plus imprégné de l’ambiance poisseuse que dans les délires numériques des épisodes I, II et III, et c’est vraiment génial.

Avec ses scènes de combats franchement réussies, filmées caméra à l’épaule, avec ses personnages qui sont sales, de la terre et du sable sur les mains et le visage, le film gagne en réalisme et offre une belle immersion. Car Rogue One est sans aucun doute un film de guerre qui, s’il se veut grand public, distille une ambiance de champ de bataille, en particulier dans la deuxième partie du métrage. Après un démarrage que certains jugeront un peu lent, il y a un moment où le film passe un cap et devient réellement jouissif à ce niveau-là.

Enfin, au respect de la dimension « vintage » d’un Star Wars qui se déroule avant le premier film sorti en salle, s’ajoute forcément les effets spéciaux d’aujourd’hui. Parfaitement maîtrisés dans les combats spatiaux et terrestres, parfait pour ce qui est des droïdes, ils passent un cap inattendu et presque dérangeant sur l’un des points du film qu’on est obligé de taire ici, au risque d’allumer l’alarme du spoiler. Si l’usage des effets spéciaux, dans ce contexte, s’explique très logiquement par le scénario, on ne doute pas une seule seconde que c’est l’un des points qui va le plus faire parler de lui lors de la sortie du film. Et on ne doute pas que les connaisseurs mettront immédiatement le doigt dessus au visionnage.

Un Star Wars différent, mais bien authentique

Rogue One est-t-il un véritable Star Wars ? La question est tout à fait légitime. On aurait tendance à répondre « Oui, mais… ». Rogue One est bel est bien un Star Wars qui prend place dans un univers bien connu, avec des personnages identifiables et certains, même, identifiés. Mais c’est aussi un film furieusement différent des précédents, qui présente des individus ordinaires, qui ne sont pas des Jedi – ce n’est pas une surprise – et dont la force est ailleurs. En ça, les personnages de Rogue One sont définitivement touchants, et c’est également ce qui fait de leur héroïsme un symbole sincère de l’Alliance Rebelle. 

Rogue One est pêchu, drôle, dynamique, mais également émouvant. Certes, c’est un blockbuster à grande spectacle qui distille progressivement tous les ingrédients d’une recette qui fonctionne au cinéma, mais c’est bien loin d’être un simple film d’action malgré tout. Porté par un chouette casting, une mise en scène léchée et quelques surprises inattendues, le film de Gareth Edwards s’en sort très bien pour raconter une histoire qui donne un autre angle sur le début d’Un Nouvel Espoir. On vous recommande le visionnage de l’épisode IV juste après avoir vu Rogue One, pour s’offrir une dose de frissons supplémentaire. Et merci pour cette grosse claque qui fait du bien !

Rogue One : A Star Wars Story de Gareth Edwards, avec Felicity Jones, Diego Luna, Forest Whitaker… sortie le 14 décembre.

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Jeux vidéo

[Test PS4] Dishonored 2

A sa sortie en 2012, Dishonored premier du nom avait séduit par son gameplay et sa direction artistique : les créateurs d’Arkane Studios avaient concocté un jeu laissant libre cours à l’imagination et la créativité des joueurs, grâce à des pouvoirs personnalisables à l’envi et utilisables de façons variées dans une ville au level design soigné.
Quatre ans après, le studio lyonnais nous offre une suite, qui semble promettre les mêmes choses que le premier opus : liberté, créativité, immersion. (suite…)

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Jeux vidéo

Werewolves Within : jouez à Loups-Garous en réalité virtuelle, quel que soit votre casque !

Avec Werewolves Within, Ubisoft met au goût du jour le mythique jeu Les Loups-garous de Thiercelieux en proposant un jeu en réalité virtuel cross-plateforme, jouable si vous avez un Oculus Rift, un HTC Vive ou un PlayStation VR ! Le jeu est disponible depuis le 6 décembre.

Si vous êtes adeptes de jeux de société, vous avez sans doute déjà joué au jeu Les Loups-garous de Thiercelieux, qui est tout simplement légendaire (au minimum). Ce jeu propose aux joueurs d’endosser différents rôles, allant du simple villageois à celui, dangereux, de loup-garou. Lorsque la nuit tombe, les loups-garous désignent une victime qui meurt, et le lendemain, les habitants du village doivent mener l’enquête pour déterminer qui doit être puni pour ce crime. Accuseront-ils un simple villageois, un loup-garou, ou encore la sorcière ou les amoureux ? Personne ne sait qui est qui, et tuer ses alliés est donc un risque.

Il faut être nombreux pour jouer aux Loups-garous, mais c’est désormais possible de le faire en réalité virtuelle, grâce à Werewolves Within. Le jeu, développé par Red Storm Entertainment, s’avère cross-plateforme. Quelqu’un qui joue en VR sur PS4 avec un PSVR peut donc y jouer avec un joueur Steam qui possible un Oculus Rift ou un HTC Vive.

L’intrigue prend place dans le village de Gallowstone, et peut être jouée à partir de 5 joueurs, et jusqu’à 8. « Grâce aux nouvelles technologies développées par Red Storm, permettant la reconnaissance de mouvements et l’analyse de l’intonation vocale, les joueurs verront leur personnage adopter leurs réactions en temps réel. Le titre permet aux joueurs d’utiliser une large gamme de gestes naturels qui renforcent le côté immersif des interactions sociales » explique le studio. Les mauvais bluffeurs pourraient donc encore se démasquer eux-mêmes ? En tout cas, les bruits de pas ne trahiront plus personne !

Pour jouer à Werewolves Within, il faut débourser 30 euros sur la plateforme choisie. Un peu cher quand même, mais si vous avez 5 potes avec qui jouer, ça peut donner des parties sympa !

Via communiqué de presse

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Séries TV

Star Trek : un coffret blu-ray 50ème anniversaire

En 1966 débarquait sur CBS une série qui allait changer la face du monde (oui, rien que ça), avec ses vaisseaux spatiaux, ses effets spéciaux de qualité, ses costumes sexy, mais surtout, son futur humaniste, débarrassé de l’argent, du sexisme, du racisme (… autant qu’on pouvait s’en débarrasser dans une oeuvre de fiction des années 60, soyons bien d’accord XD), et mû uniquement par la soif de connaissance et de paix galactique : Star Trek.
Bon, les années 60 ont aussi vu apparaître les hippies et la consommation de masse de drogues hallucinogènes… Est-ce lié ou pas ? Chacun sera juge. (suite…)

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Jeux vidéo

The Last of Us part II annoncé : qu’est-ce qui fait courir Ellie ?

Sony a dévoilé tout premier trailer de la suite de The Last of Us, sous-titré « Part.2 ». On y retrouve Ellie, plus âgée, et plus énervée que jamais, en compagnie d’un Joël armé mais plus mesuré.

The Last of Us avait été l’un des derniers jeux AAA à être sorti sur PS3, et il avait bénéficié à peine un an après d’un remaster de qualité sur PS4. Le jeu de Naughty Dog (Uncharted, Crash Bandicot) n’a pas mis longtemps à se hisser au rang de monument du jeu vidéo, en raison d’un gameplay efficace, d’un level design réussi, mais surtout d’une histoire et de personnages aussi émouvant qu’attachants.

L’intrigue est pourtant simple : alors que la majeure partie de l’espèce humaine est touchée par un virus qui transforme les gens en créatures difformes et agressives, Joël, baroudeur bougon qui ne s’est jamais remis de la mort de sa fille, est chargé d’escorter Ellie, ado orpheline ascendant rebelle. La raison ? Ellie est immunisée aux effets du Cordyceps qui infecte les hommes, et pourrait être la clé de la survie de l’humanité.

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Si le jeu est un mélange d’action et de survival à la troisième personne, il possède une force narrative résolument impressionnante, et a laissé plus d’un joueur sans voix lors du dénouement final, très douloureux. Dès lors, l’intrigue aurait pu se terminer ainsi, en laissant personnages et joueurs face à leurs doutes respectifs. Mais les développeurs de Naughty Dog en ont décidé autrement.

Ellie est de retour, et elle n’est pas contente

C’est donc à l’occasion de la conférence de la PlayStation Experience du 3 décembre que Sony a levé le voile sur The Last of Us : Part II. Un trailer de plus de deux minutes dévoile une Ellie plus âgée, assise sur le bord d’un lit, en train de jouer de la guitare, alors que la maison est jonchée de cadavres. Alors qu’elle entame une chanson, un homme la rejoint : on devine qu’il s’agit de Joël. Ellie lui fait alors la promesse de trouver des individus et de « les tuer jusqu’au dernier. » Le trailer se termine ainsi, en dévoilant le regard d’Ellie, dont le visage et les mains ensanglantées laissent deviner un combat difficile.

De la revanche dans l’air ? (Spoilers sur la fin de TLOU)

Ellie a toujours été rebelle et effrontée, mais elle change beaucoup dans The Last of Us après avoir dû utiliser une arme pour la première fois, dans le but de se défendre. Etant données les épreuves qu’elle a dû traverser, on l’imagine clairement bien abîmée. Et tout cela est sans compter sur le fait que, à la fin de The Last of Us (attention spoilers), Joël réalise un véritable carnage chez les Lucioles dans le but de la sauver. Ce groupe de résistance voulait en effet tuer Ellie pour étudier son cerveau dans l’espoir de trouver ce qui l’immunisait au Cordyceps. Une pensée insupportable pour Joël, qui choisit Ellie plutôt qu’un potentiel remède. La dernière scène du jeu montre Joël qui ment à Ellie concernant la situation. Et le regard de la gamine en dit long.

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Le syndrome du survivant pourrait avoir poursuivi Ellie, qui a enterré bien du monde. Mais dans le trailer, elle est beaucoup plus vieille que dans le premier jeu, et passe d’ado à jeune femme. L’explication semble donc trop simpliste, d’autant qu’elle semble encore être liée à Joël, et on imagine qu’elle a dû lui en vouloir.

On peut alors penser à une théorie qui circule depuis longtemps sur le Web, et qui sous-entend que le groupe des Lucioles serait lui-même à l’origine du virus du Cordyceps. Cela pourrait expliquer pourquoi ils ont cherché à tuer Ellie plutôt que d’essayer de synthétiser un remède avec son sang, par exemple. Et comme le logo des Lucioles est l’un des premiers éléments qui apparaît dans le trailer, alors, peut-être que les Lucioles sont en réalité la cible de la colère d’Ellie.

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Une sortie lointaine

Sony a d’ores et déjà précisé sur son blog que « la sortie du jeu est loin » et que le développement n’en est encore qu’à ses débuts. Il va donc falloir s’armer de patience avant d’en savoir plus sur ce jeu qui va probablement cristaliser toutes les attentes des fans du studio californien. Apres l’excellent Uncharted 4 sorti cette année, la barre est haute, mais on a confiance !

Via PlayStation

 

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Cinéma

[Critique] Vaiana : La Légende du bout du monde

Avec Vaiana, Disney continue sur sa lancée en proposant une nouvelle histoire de jeune héroïne prenant son destin en mains. Une aventure qui débarque dans les salles le 30 novembre , et qui nous a clairement séduite.

Vaiana est une jeune fille qui vit sur une île paradisiaque du Pacifique, où la nature fournit tout ce dont les habitants ont besoin pour vivre. Destinée à devenir la nouvelle chef de la tribu, la jeune fille rêve pourtant de partir explorer l’océan, et cet appel se fait de plus en plus fort. Et lorsque les ressources de l’île viennent à se réduire dangereusement pour d’obscures raisons, la légende d’une malédiction lancée sur les terres des hommes refait son apparition. Vaiana décide alors de braver l’autorité parentale pour prendre la mer et partir à la recherche de Maui, un demi-dieu qui ne serait pas étranger à cette affaire.

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Les décors paradisiaques des îles du Pacifique, une musique qui rend honore à cette culture au même titre qu’une histoire riche en mythes et légendes : il ne faut que quelques minutes pour se plonger dans l’univers dépaysant du dernier-né des studios Disney.

Sus au prince

A l’image de Rebelle, film de Pixar sorti il y a déjà quelques années – mais dont les défauts nous avaient pas mal gêné malgré certaines évidentes qualitésVaiana laisse de côté la dimension romantique pour se focaliser sur l’aventure de son héroïne, Ainsi, si le destin initial de Vaiana est de régner sur les terres de ses ancêtres, à aucun moment le mariage à un prince n’est évoqué… jamais, nada. Et ça fait du bien de voir s’évaporer, on l’espère à tout jamais, le concept de demoiselle en détresse chez Disney.

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Le film suit également la logique initiée dans La Reine des Neige : l’héroïne a son destin en mains. Maui, le demi-dieu qui accompagne Vaiana, a ainsi un rôle de sidekick plus qu’autre chose malgré son évidente puissance. Un choix qu’on ne peut même plus qualifier de « moderne » tant il est devenu la norme chez Disney ces dernières années. Et même si l’aventure est menée d’une main de fer par une héroïne aussi forte qu’adorable, on y trouve malgré tout suffisamment d’action pour capter l’attention d’un public homogène aussi bien composé de petites filles que de petits garçons.

Nan mais à l’eau, quoi

Moins centré sur la double-lecture que Zootopie, sorti en début d’année et donc les dialogues et le scénario étaient très riches en références destinées aux adultes, Vaiana cache cependant quelques perles, dont une scène inspirée d’un grand classique du cinéma d’action – on ne voit spoil pas, on préfère que vous la découvriez par vous-même – et quelques petites situations piquantes qui donnent à ce conte tahitien une nouvelle dimension. on vous conseille par ailleurs la version américaine, puisque Dwayne « The Rock » Johnson y double le génial Maui.

Demigod Maui (voice of Dwayne Johnson) is reluctant to help adventurous teenager Moana (voice of Auli‘i Cravalho), who is determined to become a master wayfinder and save her people. But Moana is destined to win him over with her charm, strength and unbridled spunk. Directed by Ron Clements and John Musker, produced by Osnat Shurer, and featuring music by Lin-Manuel Miranda, Mark Mancina and Opetaia Foa‘i, “Moana” sails into U.S. theaters on Nov. 23, 2016. ©2016 Disney. All Rights Reserved.

Les parents seront heureux d’apprendre que même si on chante beaucoup dans Vaiana, sauf surprise absolue, rien ne reste autant dans la tête que Libérée, délivrée, ce qui en fait un film mal-de-tête-proof. Par contre, on imagine que le pagne et les faux tatouages vont furieusement être la mode pour le prochain Mardi Gras.

Le conte est bon

Avec son scénario simple mais efficace, son nombre de personnages restreint mais bien travaillés et ses décors peu nombreux mais absolument magnifiques, Vaiana va à l’essentiel et réussi à provoquer les émotions dès les premières secondes. Enchanteur, esquivant la morale pour se concentrer sur une leçon de courage, le dernier-né des studios Disney sent bon le monoï et la noix de coco. Et ça tombe franchement bon avec l’hiver rude qui s’annonce !

A aller voir d’urgence, donc !

Vaiana : La Légende du bout du monde de Ron Clements et John Musker, en salles le 30 novembre 2016.

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Séries TV

Fear the Walking Dead : la saison 2 en DVD et Blu-Ray

Après une première saison reçue de façon mitigée, la seconde saison de Fear The Walking Dead avait été accueillie de la même façon au printemps dernier, lors de sa diffusion sur AMC. La série a néanmoins été renouvelée pour une troisième saison de 16 épisodes, et en attendant sa diffusion en 2017, les fans pourront patienter avec les coffrets DVD et blu-ray de la saison 2, qui sortent aujourd’hui. (suite…)

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Séries TV

Les héros DC unissent leurs forces sur CW

Depuis que Flash a rejoint Arrow sur la CW, nous avons régulièrement droit à des crossovers plus ou moins réussis entre les deux séries, rejointes l’année passée par Legends of Tomorrow. Cette année, Supergirl, transfuge de CBS, se joint à la petite troupe, pour un arc en trois épisodes (et une mini scène chez Supergirl) qui commencera mardi 29 novembre (outre-atlantique, évidemment) avec Flash et s’achèvera jeudi chez les Legends of Tomorrow. (suite…)

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