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Un trailer bien trash pour Mortal Kombat X

Du saaaaang !! C’est tout ce que les joueurs demandent (avec des scénarios bien ficelés, évidemment). Heureusement, Warner Bros. et NetherRealm Studios viennent d’annoncer un nouveau Mortal Kombat avec une vidéo bien violente. Finish it… quickly !

Intitulé Mortal Kombat X, ce nouveau volet n’est pas une version porno du jeu de combat. Pour rappel, NetherRealm est à l’origine du bon reboot de la série, qui avait malheureusement connu une descente aux enfers tragique. Le studio a également sorti Injustice : les Dieux sont parmis nous et intègrera sans doute Superman dans le nouveau MK. Nan, j’déconne. Mais ce serait cool non ? En attendant, NetherRealm a d’ores et déjà annoncé un grand tournoi mondial en ligne, de nouveaux personnages et surtout la possibilité d’interagir avec les décors. Nous aurons sans doute plus d’information à l’E3, qui débutera la semaine prochaine avec sa traditionnelle orgie d’annonces. On a plus que hâte !

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SPOILER : Scorpion gagne le combat et ce n’est pas étonnant : il se trouve dans le logo du studio NetherRealm. Je suis un fan de Sub-Zéro et je trouve ça totalement SCANDALEUX.

Via Geekologie

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Bande-annonce pour Homefront: The Revolution

La suite de Homefront s’annonce pour 2015 à travers une première cinématique qui donne un aperçu de ce dont est capable visuellement le dernier Cry Engine. Il faudra s’armer de patience avant de savoir comment  le titre compte se démarquer et ne pas se contenter d’être une simple démo technique : ce n’est pas le monde ouvert pour l’instant qui lui permet de tirer son épingle du jeu.

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L’histoire prend place 4 ans après les événements du soft édité par THQ et les combats se dérouleront dans la rues de Philadelphie. Il sera possible, apparemment, de jouer en coopération en ligne ou de recruter des npc pour se faire aider durant les missions. Il est toujours question de guérilla, de rebelles et de soldat nord-coréens bien équipés : Crytek n’a donc pas l’intention de dénaturer les origines du titre dont ils ont racheté la licence.

On pourra s’essayer à cette sombre fiction sur Playstation 4, Xbox One et PC.

via Joystiq

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[Test PS4] Wolfenstein : the New Order

Wolfenstein est une franchise de FPS qu’on ne présente plus : initiée en 1981 par Castle Wolfenstein, elle a connu depuis une demi-douzaine de titres sur de nombreuses plateformes. Avec Wolfenstein : the New Order, le studio MachineGames a entrepris de dépoussiérer la franchise à l’occasion de l’arrivée de la PS4 et de la Xbox One. Vous reprendrez bien quelques nazis avec votre sulfateuse ?

Comme le chante Michel Sardou, « Si les ricains n’étaient pas là, nous serions tous en Germanie » (merci Michel, je ne pensais pas te citer un jour dans un de mes tests). On ne va pas aller jusqu’à dire que MachineGames s’est inspiré de cette chanson engagée pour scénariser l’histoire de Wolfenstein : the New Order, mais, dans les grandes lignes, le jeu par du principe que les Allemands ont gagné la seconde guerre mondiale.

Wolfenstein
« Excusez-moi, auriez-vous un annuaire des anciens nazis ? »

 

Précisément, le jeu débute à peu près comme n’importe quel Wolfenstein : le joueur incarne BJ Blazkowicz, un soldat américain chargé de dérouiller du nazi. Seulement, nous sommes en 1946 et les combats font encore rage. Pire : les nazis ont une telle avance technologique qu’ils finissent par remporter la guerre à l’issu d’un véritable carnage. Blazkowicz, lui, se retrouve grièvement blessé… l’histoire pourrait s’arrêter là, mais non, ce n’est que l’intro : Blazkowicz finit par sortir du coma en 1960, et découvre par la même occasion de l’Europe n’est plus la même. Comme tout bon soldat américain qui se respecte, il décide vite de reprendre les armes pour aller continuer à guerroyer.

L’autre Expendable

Ca peut avoir l’air un peu idiot comme ça, mais il ne faut pas s’y tromper : le scénario du jeu réserve quelques surprises et pas mal de bonnes idées concernant le « et si… » qui l’anime. Les clichés pleuvent, mais plutôt dans le bon sens du terme, et tout ça a quelque chose de réjouissant – et puis, comme ce n’est pas la réalité, le titre se permet de prendre de nombreuses libertés qui en font en grande partie le sel. Vous n’avez probablement jamais imaginé les années 60 comme ça…

De prime abord, Wolfenstein : the New Order mélange action bourrine et mise en scène digne d’un bon film de série qui s’assume, avec punchlines nanardesques à la clé. Et ça, c’est bien, ça défoule et ça fait plaisir. Le problème qui apparaît rapidement dans tout ça, c’est que le titre n’a pas prévu grand-chose d’autre en plus de ça. Ça fait donc un peu léger pour tenir la grosse douzaine d’heures que le jeu propose.

Le Maître du haut château Wolfenstein

Une critique appelle évidemment des explications un peu plus détaillées : Wolfenstein : the New Order dispose d’atouts qu’on ne peut pas nier et qui ont déjà été cités : une bonne idée de départ, celle de l’uchronie, et une mise en scène à la fois assumée dans son délire et bien bourrine. Mais on peut regretter que le studio MachineGames n’aille pas plus loin et n’exploite pas plus l’univers qu’il a imaginé.

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BRAAATATATATATATATATATATA !

 

Ainsi, le jeu n’invente pas grand-chose, et quand il essaie, il va rarement au bout. Preuve en est du système de progression du personnage, qui propose d’opter pour une approche bourrine ou furtive, est influencé par la manière dont le joueur agi : s’il décide de se faufiler dans le dos de ses ennemis pour les abattre, il bénéficiera de bonus de furtivité, tandis que s’il a la grenade facile, on lui permettra de porter plus de munitions sur lui. Sur le papier, un tel système de progression, qui rappelle de nombreux titres dans lesquels les alternatives de jeux ne manquent pas – à la manière de Dishonored pour ne citer que lui – est intéressant.

En pratique, le level design du jeu ne rend honneur ni au système évolutif, ni à l’univers imaginé par les scénaristes. En effet, le jeu se veut  plutôt dirigiste et a tendance à pousser le joueur a avancer en bourrinant. Les niveaux laissent peu de liberté et s’ils imposent parfois d’être discret, l’intelligence artificielle plutôt vaporeuse des ennemis (en tout cas en mode de jeu normal) minimise les risques de se faire remarquer. Finalement, les plus gros obstacles s’avèrent être les adversaires lourdement armés ou plus résistants que la moyenne, qui compensent leur IA limitée avec une force de frappe imposante.

Par ailleurs, les niveaux se suivent et se ressemblent, peu importe où l’intrigue nous emmène : le manque de variété et de cohérence sur ce point a quelque chose de réellement décevant, surtout après un début en fanfare et l’exposition du potentiel de l’uchronie mise en place. Quant à l’intrigue en elle-même, elle passe assez rapidement au second plan, pour laisser place à de l’action entrecoupée de quelques cut-scenes mettant en avant l’ennemie et la Résistance.

Ca défoule… et c’est déjà pas mal ?

Wolfenstein : the New Order est donc un titre qui ne va pas jusqu’à la hauteur de ses ambitions, qui semblent pourtant être à portée. Pour autant, le jeu n’est pas désagréable à jouer : on est en fait d’un bon FPS old school dans lequel on ne s’ennuie pas, entre les gunfights à tout va et les punchlines bien placées. Mais il est difficile de ne pas ressentir une pointe de déception vis-à-vis de ce que le titre aurait pu être, et le produit final.

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A l’extérieur c’est joli, à l’intérieur c’est toujours pareil…

 

Finalement, il faut prendre le jeu pour ce qu’il est, à savoir un défouloir offrant une durée de vie très honorable (comptez entre 12 et 15 heures pour en voir le bout) et des graphismes vraiment réussis. Wolfenstein : the New Order n’est cependant pas le messie : le jeu ne révolutionne pas le genre du FPS, et ne se positionne pas non plus comme un argument pour l’achat d’une PS4. Si vous êtes mordu de FPS et d’action, vous passerez très probablement un bon moment en y jouant, mais attendre une baisse de prix ou un achat d’occasion est peut-être un choix judicieux à faire.

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Super Smash Bros. : le plein d’annonces

Attendu à l’E3 avec de nouvelles infos, Nintendo va profiter de l’événement pour également organiser un tournoi et faire oublier par la même occasion la polémique qui avait entouré l’interdiction de diffuser en streaming le tournoi de Super Smash Bros. Melee à l’EVO 2013. Interdiction qui avait été retirée après la grogne justifiée des joueurs qui avaient récolté 95 000 $ au profit d’une oeuvre de charité pour que le titre soit présent durant cette grande messe des jeux de vs fighting. 

16 joueurs ont été invités à participer à cette compétition et une bande-annonce nous livre leurs identités. La dernière partie de la vidéo révèle également « en mode relax » la vente prochaine d’un adaptateur USB pour brancher jusqu’à 4 manettes Gamecube à sa Wii U. Une façon aussi, probablement, de court-circuiter un peu la vente d’appareils non-officiels permettant déjà de faire la même chose.

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Les profils de 16 compétiteurs sont également disponibles sur la page Facebook officielle du titre.

Nintendo semble avoir pris conscience de l’importance de la scène compétitive pour son titre et on ne peut qu’espérer une bonne gestion de leur part en terme de communications autour de cette version Wii U et 3DS de  Super Smash Bros. qui a toutes les cartes en main pour s’adapter à un public qui est plus que jamais impliqué dans la promotion de leur jeu préféré, malgré l’absence quasi-totale de soutien de la part de Nintendo.

En bonus, un fan s’est amusé à imaginer ce que pourrait donner un Smash Bros. mettant en scène les personnages de Valve. Le résultat est plutôt bluffant et semble avoir été réalisé à l’aide de Source Filmmaker. « Le papa de Nintendo » doit sans doute apprécier autant que les fans cette vidéo à n’en point douter.

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via VG24/7 1 & 2

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L’intro d’Another World revisitée par des fans

Dans un style « blockbuster hollywoodien », ces 4 minutes de vidéo donnent un avant-goût de ce que voudrait réaliser une équipe de fans sur un court-métrage de 15 minutes.

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Les fans seront forcément un peu divisés par rapport à la séquence d’introduction d’origine, l’atmosphère étant quand même très différente, mais Project 23 aura quand même nécessité 5 jours de tournage, près de 800 heures de travail, des mois de préparations et plusieurs semaines de post-production. Le résultat est loin d’être vilain mais vous pouvez toujours vous faire votre propre avis en revisionnant la version Amiga.

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via PC Gamer

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Arma III : de l’humanitaire et du Kart

Bohemia Interactive lance un concours de création de mod pour fêter les très bonnes ventes d’Arma III avec à la clé près de 500 000€ à partager entre les gagnants, mais pas que : parmi les meilleurs, c’est carrément une opportunité de décrocher un job au sein du studio. La compétition, intitulée « Make Arma, Not War » se divise en 4 catégories : modification totale du jeu, ajout de contenus supplémentaires et/ou modification d »éléments déjà présents dans le jeu de base, mod solo et mod multijoueurs. Elle prendra fin le 28 octobre 2014 et les gagnants seront révélés le 15 janvier 2015.

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Un prix spécial sera décerné au mod qui intégrera le mieux le sujet « Soins de santé en danger » (Health Care In Danger) et le ou la gagnante aura la possibilité d’accompagner une équipe de la Croix Rouge en mission, probablement pour intervenir dans un camp de réfugiés : de quoi pouvoir vraiment peaufiner son mod sur le sujet. Le but n’est évidemment pas d’envoyer des « moddeurs » sur une zone de conflits, mais plutôt de proposer une expérience éducative sur l’action de la Croix Rouge pour comprendre les opérations qu’elle mène et pour « interagir avec des personnes pour qui la guerre est une réalité ».

En parallèle à cette annonce, au même titre que Goat Simulator, un poisson d’avril est finalement devenir réalité : Arma III Kart est donc bel et bien disponible en DLC pour 1,49€. Une partie du prix de vente sera reversée directement aux services de la Croix Rouge en République Tchèque.

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Le teaser parodie aussi une publicité bien connue

Ces annonces sont plutôt le bienvenu pour cette simulation de guerre qui n’est pas forcément très accessible pour tous. A l’heure où les projecteurs sont plutôt tournés vers le prochain Call of Duty, Arma III prouve quand même qu’on peut utiliser intelligemment la notoriété de sa licence pour des causes justes. Accessoirement, cela prouve aussi que les mods sur PC, c’est le_bien absolu !

via Joystiq et PC Gamer

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La meilleure façon de « troller » dans Dark Souls II

Technique devenue classique et utilisée dans Dark Souls premier du nom, puis popularisée par les vidéos d’OnlyAfro, voici LA méthode pour tester l’intelligence de vos envahisseurs, qui demande tout de même un peu de patience et une bonne dose d’humilité : ça tombe bien, c’est le cas de ce joueur qui se fait donc passer pour un ennemi du jeu et qui s’est même appliqué à proposer un montage plutôt sympas qui permet même à celles et ceux qui ne connaissent pas le jeu de pouvoir comprendre un peu ce qui se passe. Les connaisseurs auront du mal à ne pas sourire un minimum en visionnant la vidéo !

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Et si vous ne l’avez pas encore vu, voici la vidéo d’origine qui l’a inspiré

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via Joystiq

 

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[Test PS3] JoJo’s Bizarre Adventure All-Star Battle

Jojo’s Bizarre Adventure existe depuis au moins 110 volumes au Japon et si le succès est toujours au rendez-vous depuis plus de 27 ans, le manga d’Hirohiko Araki est pourtant loin d’être reconnu au-delà du territoire nippon : le dessin particulier de l’auteur et l’univers proposé sont suffisamment singuliers pour différencier Jojo’s Bizarre Adventure de la plupart des productions plus « académiques » déjà existantes. Si les très bonnes ventes au Japon de JoJo’s Bizarre Adventure All-Star Battle sont justifiés et presque sans surprise étant donné la renommée de la série, il était peu probable de le voir arriver en Europe car forcément, le public de fans y est plus restreint. S’agissant en plus d’un jeu de combat, un genre qui n’est pas nécessairement destiné à se vendre comme des petits pains, Bandai Namco a des raisons de croire en la réussite de son titre, qui ne manque pas de qualités allant bien au-delà du simple fan-service : mais ses atouts sont-ils suffisants pour faire oublier certaines lacunes du titre ?

Une réalisation de haute volée

Pour son adaptation en jeu vidéo, on ne sera guère surpris que CyberConnect 2 soit aux commandes et quand connait le résultat que cela a pu donner avec Naruto, on ne peut que s’attendre à ce que le respect par rapport à l’oeuvre d’origine soit de mise. Que les fans se rassurent, c’est à 200% le cas : les décors comme les personnages ont bénéficié d’un soin particulier. Tout s’anime à l’écran avec fluidité et férocité, même si les plus perfectionnistes reprocheront au jeu de ne tourner qu’à 30 fps maximum. Un détail qui ne devrait déranger que les puristes à la recherche de l’exécution parfaite pour placer leurs combos.

Contrairement aux Naruto Ninja Storm où les développeurs s’étaient plutôt attachés à reproduire fidèlement la version anime, Jojo’s Bizarre Adventure All Stars Battle tend à l’inverse de se rapprocher du manga, en témoigne notamment les onomatopées omniprésentes et les cadres des pages qui accompagnent certaines animations spécifiques. Les protagonistes ne sont pas en reste et les poses caractéristiques de ces derniers resplendissent littéralement dans le jeu : on a vraiment le sentiment de voir le manga s’animer en couleur sous nos yeux. Même à l’arrêt, les postures particulières des personnages surprendront pour leur aspect à la fois « bizarre » et stylistique.

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Chacun d’entre eux sont fidèlement reproduit dans le jeu jusqu’au moindre accessoire et il sera possible de débloquer des tenues alternatives via un mode Campagne qui a fait particulièrement polémique à sa sortie au Japon. A ce titre, les vêtements sont aussi extravagants que l’attitude de leur propriétaire respectif et ce n’est sans doute pas pour rien que Gucci a fait appel au talent de l’auteur du manga afin d’illustrer une de ses campagnes de publicité pour fêter les 90 ans de la marque de luxe. [quote_right]Tout s’anime à l’écran avec fluidité et férocité[/quote_right] D’ailleurs, cette touche italienne et cet intérêt pour le pays de Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, on le retrouve aussi dans l’histoire de Jojo’s Bizarre Adventure puisque certaines parties se déroulent un bon moment en Italie.

On pourra donc difficilement attaquer le titre sur un quelconque côté sexiste ou de personnages à boobs : un faux problème qui revient assez régulièrement sur le tapis quand on pense à des jeux comme Dead or Alive (où les développeurs ne se sont jamais cachés de leurs intentions) ou Blazeblue (waifu syndrom) où le public japonais ,visé à la base, s’attarde finalement peu sur ce genre de détails, la partie gameplay étant suffisamment riche et dense pour capter de façon plus importante et plus pertinente leur intérêt. Ce n’est finalement qu’en Occident, où une partie seulement de ces jeux arrivent, que ce problème semble plus ou moins exister car en s’intéressant de plus près au genre, si on rajoute à cela les multiples « Doujin Games » qui vont de l’érotisme borderline comme Vanguard Princess ou clairement pour adulte comme Battle Raper (où la profondeur va se trouver clairement ailleurs que dans son système de combat…), on comprendra assez facilement qu’il y a tout simplement un large choix d’offres dans ce domaine : il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux de pureté.

Si les personnages féminins ne sont pas forcément ultra sexy dans ce All Stars Battle, elles ne manquent pas pour autant de charmes et présentent beaucoup de prestance et de classe, que vous soyez fan ou non du style graphique de l’auteur. Du côté des hommes, ils sont plus nombreux, du moins habillé comme Kars au style « voyou lycéen » de Okuyasu Nijimura, en passant par le look de Jojolion qui n’est pas sans rappeler le marin de la publicité pour le parfum Le Male de Jean Paul Gautier : la diversité est bien au rendez-vous et avec en plus beaucoup d’originalité.

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Mais qu’on n’y trompe pas : si le jeu est totalement SFW, le manga comme les anime ont tout de même leurs moments plus olé olé que ora ora

La partie sonore n’est pas en reste, la bande originale du jeu se révèle plutôt entraînante et suffisamment dynamique pour nous donner envie de se taper sur la tronche. Quelques morceaux pourront marquer positivement les esprits, à quelques exceptions près où la musique rappelle sans doute un peu trop celles des Naruto Ninja Storm, notamment pendant l’écran de victoire (le piano et la guitare électrique ne sont pas totalement étrangers à cette impression). Petit détail appréciable : en versus local, vous avez la possibilité de choisir quel thème va être joué ou d’utiliser les mp3 stockés sur votre console.

Seul le doublage japonais est proposé et se révèle à la hauteur de ce qu’on peut attendre des meilleurs seiyuu ! Qu’on se rassure, tout est sous-titré en français : une belle attention de l’éditeur d’autant plus que globalement, la localisation se révèle soignée. La seule petite erreur notée durant ce test : dans un combat du mode histoire qui nous oppose à Vanilla Ice, ce dernier désigne bien Polnareff par ce nom selon les sous-titres alors que celui-ci a été changé dans la version européenne du jeu par Jean Pierre Eiffel pour éviter des problèmes de copyright (d’autres personnages sont concernés par des changements de nom pour les mêmes raisons). Une erreur malgré tout positive puisqu’elle démontre tout de même finalement un soucis de rester le plus fidèle possible à la version originale.

On terminera enfin sur l’habillage des menus qui est tout aussi soigné qui retranscrit fidèlement et efficacement l’univers de Jojo’s Bizarre Adventure.

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Chaque épisode du mode Histoire est en réalité un combat qui est soumis à des conditions particulières.

Un gameplay plus équilibré qu’il n’y parait

Le système de combat repose essentiellement sur 3 attaques de différentes puissances : coup faible, coup moyen, coup fort. Un touche est attribuée aux esquives et aux rétablissements juste avant une chute : dans ce cas précis, il faut appuyer avec le bon timing pour que la commande soit validée. Sur les touches R et L, on a la possibilité d’attribuer comme fonctions une technique spéciale ultime, une capacité particulière du personnage (pour la plupart, leurs stands, un esprit combattant qui peut prendre différentes formes en fonction de son utilisateur), la choppe et une touche qui permet principalement d’effectuer un Puttsun Cancel. Cette fonction permet au prix d’une barre d’énergie, d’annuler le délai d’une animation pour soit enchaîner des combos, soit éviter de s’exposer après une attaque ratée, un peu à la façon du focus cancel de Street Fighter IV au sacrifice de 2 points de la barre de Super. La touche select permet aussi de narguer son ennemi et peut , dans certaines conditions, faire baisser sa barre d’énergie.

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Pour se mettre en garde, il faudra donc reculer par rapport à son adversaire comme dans Street Fighter et on retrouve également la classique « déchoppe » qui permet d’annuler une tentative de projection en appuyant au même moment sur la touche assignée ou sur 2 boutons d’attaque en même temps.

Comparé aux jeux Naruto du même développeurs, on se retrouve avec un système de combat à mi-chemin entre technique et accessibilité. Les fans de jeux de combats auront tout le loisir de trouver différents setup pour les combos tandis que les néophytes pourront quand même s’amuser en bourrinant la touche « coup faible » qui permet d’effectuer un combo basique de 3 attaques + une super attaque et qui se termine par une attaque spéciale.

[quote_center]On pourra donc difficilement attaquer le titre sur un quelconque côté sexiste[/quote_center]

Côté système de jeu, on retrouve une barre de vie qui, si elle tombe à 0, sera synonyme de défaite, une barre de garde sur laquelle il faudra veiller en encaissant les coups car si elle se vide totalement, votre personnage sera vulnérable durant un court instant, et une barre d’attaque spéciale qui se remplie au fur et à mesure que vous infligerez des dommages à votre adversaire ou si vous prenez des coups. Certains personnages disposent également de jauge spécifique comme Guido Mista qui disposent de munitions limitées pour son arme. Enfin lorsque vos points de vie sont faibles, selon votre personnage, soit vos attaques deviennent plus puissantes, soit vous devenez insensibles aux interruptions que pourraient provoquer les attaques adverses.

Des dangers ponctuels ou récurrents peuvent intervenir sur le terrain de bataille, même si généralement, ils sont plus compliqués à déclencher qu’à éviter.

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Dans l’ensemble, si certains reprocheront peut-être une légère rigidité dans les commandes, on remarquera que si cela avait été l’inverse, le jeu serait tout simplement injouable : on passerait son temps à courir après l’adversaire et les personnages disposant d’attaques de type projectiles seraient trop avantagés. Le gameplay oblige les joueurs à aller au contact et à utiliser des principes de base des jeux de combat pour provoquer le moment opportun qui leur permettra de tabasser les opposants, tout en incitant les joueurs à apprendre à se protéger à la fois via la garde, mais aussi via les contre-attaques et les esquives : un bon attaquant alternera avec des attaques à différents niveaux (haut, bas, overhead, cross-up, etc…) tandis qu’un bon défenseur apprendra à éviter de se faire piéger par ces variations et à évaluer les zones d’action. En plus de ça, il n’y pas vraiment de « dive kick », considéré par beaucoup comme un type d’attaque qui offre trop d’avantages (qui lui a même valu un jeu parodique). Malgré tout, on ne pourra s’empêcher de trouver que les personnages des 2 premières parties de l’histoire de Jojo’s Bizarre Adventure sont quand même un peu désavantagés par rapport au reste, les Stands permettant plus de possibilités de mouvements et modifiant forcément la hit box des combattants, même s’ils peuvent recharger librement leur barres d’attaques spéciales contrairement aux utilisateurs de Stands.

Globalement, on ne peut nier qu’un effort considérable a été fait pour proposer un vrai jeu de combat qui ne soit pas juste un titre « fan service » dénué de recherche en game design. Les différents patches qui viennent équilibrer le casting prouvent que les développeurs sont à l’écoute de leur communauté et qu’ils ont le soucis de proposer des ajustements qui pourraient parfaire l’expérience des joueurs, sachant qu’il est toujours extrêmement difficile de contenter tout le monde, le jeu de combat parfaitement équilibré restant une utopie.

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Le titre a vraiment du potentiel en compétition, mais est freiné dans cet élan par quelques défauts qui viennent entacher ses ambitions.

De nombreux détails qui forment un réel problème

Le mode Campagne est, certes, plutôt bienvenue pour être une alternative intéressante à un simple mode Arcade, mais non content d’être jouable uniquement en ligne, il reste relativement répétitif dans les contraintes et objectifs imposés. A force de farmer sur ce mode, la recherche de Boss devient mécanique et on réfléchit à peine aux bonus/malus qui peuvent intervenir pour influencer le déroulement du combat. Il est en plus combiné à un système typiquement calqué sur des jeux free to play basé sur une barre d’énergie : chaque action dans le mode campagne coûte de l’énergie, vous pouvez stocker 10 points d’énergie maximum et vous ne restaurez qu’un point toutes les 2 minutes. Il faudra passer à la caisse avec de l’argent réel pour recharger immédiatement ces fameux points si vous n’avez pas la patience d’enchaîner les combats un par un sans trop ajouter trop de bonus. Les temps de chargement étant vraisemblablement pris en compte, on n’est jamais vraiment à court si on se contente de combattre avec patience.

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Le mode Campagne en est réduit au minimum syndical.

 

[quote_left]Globalement, on ne peut nier qu’un effort considérable a été fait pour proposer un vrai jeu de combat[/quote_left]

Les temps de chargement sont d’ailleurs assez long, même une fois le jeu installé (installation obligatoire de 2 Go environ sur le disque dur), il faut compter environ entre 10 secondes de chargement pour un combat et pour revenir au menu après un combat : ça parait assez court dit comme ça, mais quand on effectue 10 combats à la suite, on finit quand même par sentir la longueur de ces temps d’attentes.

 

Le mode Histoire est, malheureusement, complètement rushé, même si on retrouve bien la majorité des moments clés. Si vous n’avez jamais lu le manga ou vu l’anime, vous n’allez strictement rien comprendre de ce qui se passe vraiment. Le bon côté après, c’est que vous ne risquez pas de vous spoiler… mais les fans regretteront peut-être le manque de variété de décors : la 3ème partie de l’histoire, Stardust Crusaders, est sans doute le passage le plus représentatif de cette absence. On a droit à quelques punch lines bien trouvés avant les affrontements, mais on aurait aimé un peu plus de mises en scène, même si on se doute que c’est le gameplay du jeu qui a été privilégié par Cyber Connect 2 afin de sortir le jeu dans les temps.

Les combos possibles ne sont finalement pas si variés et même les joueurs les plus experts auront facilement l’impression de répéter les mêmes actions avec les mix-up. Quand on sait par exemple que Virtua Fighter 5 ne propose que 3 touches d’actions (coup de poing, coup de pied, garde) et qu’il parvient à proposer plus de variété de jeux, cela reste tout de même un paradoxe en soi. On aura donc, pour le moment, un peu de mal à imaginer que le titre laisse une grande place à la créativité pour les combo.

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… avec quand même quelques mini-jeux sans prétention.

 

Le mode entrainement est correct mais  si on le compare au ténor du genre, il manque de quelques options qui pourraient le rendre encore plus utile, comme de faire répéter à l’IA des actions, réduire sa propre barre de vie ou enregistrer des actions précises. S’il est relativement adapté pour travailler ses enchaînements, il manque tout de même d’informations pour les néophytes et certaines commandes sont parfois mal expliquées dans les menus du jeu, au point qu’il faudra aller vérifier sur internet pour connaitre les manipulations exactes : c’est un peu ballot. Au minimum, on aurait apprécié avoir un tutoriel ou des défis pour les personnages qui permettent d’apprendre quelques enchaînements de bases  plutôt que de se contenter du l’auto-combo ou pour nous apprendre à bien utiliser le Puttsum Cancel qui, dit comme ça et même en l’utilisant dans le jeu, n’est pas vraiment intuitif quand on y connait rien.

Notons également la partie DLC un peu particulière du jeu : le mode campagne est mis à jour sous forme de pack à télécharger (700 Mo pour le seul pack actuellement disponible) et propose du nouveau contenu comme des personnages supplémentaires ou des tenues. Une autre partie des personnages est payante et une dernière partie est réservées aux joueurs ayant pré-commandé le jeu (et qui seront probablement disponible dans les semaines à venir en DLC). Il sera donc parfois un peu frustrant, de ne pas pouvoir jouer des personnages que vous rencontrerez dans le mode campagne ou histoire et de devoir aussi attendre la sortie des petits nouveaux. A ce titre, le mode histoire permet d’en débloquer…en théorie : comme c’est relativement mal expliqué à la fin des combats, la frustration n’en est que plus grande car ils ne sont pas toujours disponibles dans le store comme c’est indiqué à la fin du chapitre.

Enfin, le jeu en ligne est correct mais pas suffisamment pour les fans de jeux de combat : le netcode n’est pas fameux, les filtres de recherches restent trop approximatifs et le système de classement est sans intérêt. Le lag input se fera ressentir pour les plus acharnés et il n’y aura pas beaucoup de monde contre qui se mesurer à moins de ne rien filtrer du tout, mais à ce moment là, le lag sera encore plus important et perceptible si vous tombez sur un voisin un peu trop éloigné ou avec une connexion pas « terrible terrible ».

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Jojo’s Bizarre Adventure All-Star Battle n’en demeure pas moins un excellent jeu de combat qui parvient à trouver son propre style en utilisant des mécaniques déjà utilisés des centaines de fois dans des titres du même genre. La réalisation est à la hauteur de l’hommage rendu à l’oeuvre d’Hirohiko Araki et ne cherche pas simplement à profiter du porte-feuille des fans, le soin apporté aux moindre détails des combats témoigne d’un développement animé par une réelle passion. Malgré le pari de Bandai Namco et les efforts fournis pour proposer une version entièrement localisée, difficile de le recommander à d’autres personnes que les fans de jeux de baston ou du manga tant le jeu se révèle peu accueillant pour les néophytes et se contente d’exceller dans les combats. Si vous n’avez pas peur de former votre apprentissage via des recherches sur internet et si l’univers de Jojo’s Bizarre Adventure vous intrigue, le jeu peut être un compagnon de route sympathique en combinaison avec l’anime et le manga. Dans le cas contraire, on évitera de conseiller le jeu à celles et ceux qui n’ont pas forcément beaucoup de temps à y consacrer, qui ne sont pas particulièrement fans de jeux de combats et qui attendent d’un soft qu’il soit complet dès le départ, sans que cela nécessite de trouver les informations essentielles ailleurs qu’à travers ce dernier. Entre amis, il reste un titre sympathique à rajouter à la liste des jeux à faire pour varier les plaisirs !

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